Culture de la tomate à Mostaganem: Une production abondante pour des prix abordables

Culture de la tomate à Mostaganem: Une production abondante pour des prix abordables

La production maraîchère constitue une composante importante dans la culture de la tomate dans la bande du littoral mostaganémois.

Le long du littoral, soit 122 km de côte, des terres de la Macta jusqu’à El Bahara dans la daïra de Achaâcha, des champs de tomates s’étendent à perte de vue.

Cette zone du littoral  est gérée par des agriculteurs venus des régions de Chlef et de Tipasa maîtrisant parfaitement la culture de la tomate ; et le résultat de la production de ce produit est positif puisque les réalisations sont excellentes.

Grâce à des conditions climatiques très favorables (automne et hiver généralement doux auprès des côtes), les cultures maraîchères en champs et en culture sous serre  sont bien conduites au niveau de l’ensemble des plantations agricoles et leurs rendements sont assez intéressants, de plus l’écoulement de la marchandise est facile grâce aux moyens de transport rapides qui relient en un temps record l’autoroute Est-Ouest.

L’année 2017, la production s’est faite en champs avec 680 000 quintaux sur 2 200 hectares et une autre quantité de 200 000 quintaux sous serre, le rendement est de 260 quintaux à l’hectare pour la tomate des champs et 770 quintaux à l’hectare pour la tomate de  serre. A titre indicatif, le quintal peut rapporter jusqu’à 4 à 5 000 DA de bénéfice à l’hectare. Au marché de fruits et légumes de Aïn Sefra, en cette période du mois de novembre, le prix de la tomate avoisine les 80/100 DA le kilo tandis que dans les halles centrales, les prix avoisinent les 60/80 DA le kilo. Et les prix vont baisser lorsque la production tournera à plein régime.

Sur la route nationale menant vers Oran, entre la localité de Stidia et la plage de Sidi Mansour, des champs de culture de la tomate sont à perte de vue et des petits vendeurs proposent ce produit en sacs de 5 à 10 kg à des prix abordables aux automobilistes.

La filière de la tomate a connu un bond quantitatif grâce à la faveur de la maîtrise de techniques agricoles des agriculteurs venus de Ténès et de Cherchell, de l’extension des terres jadis incultes, et du soutien de l’Etat aux agriculteurs, ainsi que des actions de vulgarisation et de suivi.

A. Bensadok