Une tempête dans un verre d’eau pour qualifier cet épisode relaté par des médias d’une remise d’une somme de 50.000, voire de 100.000 dollars au directeur du protocole du président de la république et à son secrétaire particulier.
Sauf que de crédibilité il n’y en a point selon une déclaration exclusive faite à Algérie1 par l’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Algérie, Sami Ben Abdellah Ben Othmene Salah, qui balayera d’un geste ces informations qu’il assimile à de l’intoxication en vue de nuire aux bonnes relations entre les deux pays. “Je démens formellement ces informations fantaisistes qui tendent à porter préjudice aux excellentes relations entre les deux pays frères” indique l’ambassadeur.
“Sultan Ben Mohamed ben Saoud Al Kabir n’a jamais, au grand jamais, demandé une audience au président de la république algérienne” précise l’ambassadeur, tout comme “il n’a aucun, strictement aucun, contact avec les deux personnes précitées. Le seul et unique interlocuteur avec les autorités algériennes c’est l’ambassadeur”, dira t-il de lui-même, “et je n’ai à aucun moment demandé audience pour qui que ce soit”.
“Tout ce qui a été avancé par des médias n’a aucun fondement et relève de l’affabulation” souligne encore l’ambassadeur. “Tout ce qui a été dit est d’une criante invraisemblance et nous en avons pour preuves la médiocrité des arguments avancés. C’est une histoire cousue de fil blanc qui n’a aucune once de vérité” assène l’ambassadeur Sami Ben Abdellah Ben Othmene Salah.
Un sujet récurrent
Attenter à l’honneur et à la dignité de responsables proches du président est devenue un sujet récurrent depuis quelques semaines. Cette manipulation de l’opinion, a commencé par prendre pour cible un conseiller du président de la république à travers des rumeurs que des sites internet (les mêmes) relayés par quelques journaux ont colporté sur de prétendus démêlés avec la police nationale à l’aéroport d’Alger pour une histoire d’ordre de mission.
Des proches de l’intéressé ont démenti formellement ces allégations sur une quelconque entrave à la sortie du territoire national, tout comme cette histoire d’enquête et enfin sur un supposé désaccord avec le directeur général de la sûreté nationale.
Ces mêmes sources précisent qu’entre l’intéressé et la personne citée il n’y a aucun désaccord ni malentendu de quelque nature que ce soit. Ce ne sont que des ragots et des inepties distillés par les rédacteurs et autres commanditaires rajoutent les mêmes sources.