Par A. E. A.

Ils se sont d’abord rassemblés au niveau du quartier du Coudiat, qui compte plusieurs lycées et la direction de l’éducation, puis ont arpenté l’avenue Abane Ramdane, la place des Martyrs, les allées Benboulaïd et la place du 1er Novembre, avant de revenir à la direction de l’éducation. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Halte à la hogra et au mépris », « Touche pas à mes droits », « Manifestation pacifique », ils ont crié : «Honte à une administration incapable de prendre des décisions». Les protestataires ont également tenté une incursion vers le cabinet du wali, situé pas loin, mais ont été rapidement refoulés par la police.
Selon un des animateurs de la marche, il s’agit tout simplement d’une manifestation de rue, pacifique, des candidats libres de la dernière session du baccalauréat et ce, pour réclamer et défendre leurs droits.
« Droits qui, dira-t-il, ont été bafoués cette année par une administration retorse, qui n’hésite pas à recourir contre nous à toutes les ruses possibles et imaginables pour nous faire du tort et spolier nos droits ». Et d’expliquer : « Imaginez qu’ils ont osé enlever un point et demi à chacun des candidats libres que nous sommes, et dans chacune des matières passées à l’examen en question ». « Ils n’ont pas trouvé mieux comme solution pour nous écarter que de recourir à ce sabotage, mais nous disons non et nous y ferons face.
Nos copies n’ont pas été corrigées par des enseignants du secondaire, comme pour les candidats scolarisés, mais par ceux du primaire. De même que la correction, pour nous, s’est limitée à une fois contre trois pour les autres candidats. Nous dénonçons de la façon la plus ferme cette discrimination », conclura-t-il.