Le CNAPESTE annonce une grève cyclique : Retour à la case départ

Le CNAPESTE annonce une grève cyclique : Retour à la case départ

e Cnapeste a décidé, à l’issue de son conseil national organisé dans la soirée du samedi 24 mars, d’entamer une “grève cyclique de deux jours par semaine”, a-t-on annoncé dans un communiqué.

La dernière réunion entre le Cnapeste et le ministère de l’Éducation nationale remonte au 11 mars. À l’issue de cette rencontre, l’organisation syndicale avait lancé un nouvel appel aux hautes autorités du pays. Les ponctions sur les salaires font partie des points de désaccord entre les deux parties. Dans le communiqué rendu public dimanche, le Conseil national des personnels de l’Enseignement et du secteur ternaire de l’éducation nationale, justifie le recours à la grève de « deux jours par semaine » par les « retours en arrière » de la tutelle qui aurait oublié « ses engagements ». Plus que cela, le syndicat reproche à la ministre de l’Education nationale des « représailles » contre ses éléments sur le terrain et « des décisions anticonstitutionnelles » telles que « les ponctions sur salaires ». Le Cnapeste se dit également solidaire des étudiants des Ecoles nationales supérieures, en grève depuis le début de l’année universitaire. Il est rappeler que le Cnapeste avait décidé, le 27 février dernier, à l’issue de sa session extraordinaire de deux jours, de mettre fin à la grève nationale illimité enclenchée par les enseignants depuis le 30  janvier. Le Cnapeste avait examiné les questions objet de litige entre le Conseil et le ministère, lesquelles sont à l’origine du  mouvement de protestation. Il demande, entre autres, la satisfaction de ses revendications socioprofessionnelles, à leur tête la mise en oeuvre des procès verbaux signés entre les responsables du ministère de l’Education, notamment le procès verbal du 19 mars 2015. Pour sa part, la Justice avait déclaré « illégale » la grève enclenchée par ce syndicat. Selon les chiffres avancés par certains quotidiens nationaux, quelque 4.000 enseignants grévistes auraient été licenciés. La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit avait affirmé que « toutes les mesures adéquates seront prises afin de réintégrer les enseignants licenciés, et ces derniers sont en mesure d’introduire un recours auprès des Directions de l’Education dont ils relèvent. Les recours seront examinés par une commission paritaire ».
Ismain