Cité dans le cadre du scandale de l’affaire « Panama Papers », Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, a démenti, par la voie de sa chargée de communication, l’existence d’une société offshore. Pour rappel, le journal Le Monde a révélé, dans son édition d’hier, que l’homme d’affaires algérien a eu recours aux services du cabinet d’avocats.
« Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l’époque (dès 1992, ndlr), a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l’Union de banques suisses (UBS) à Genève », a rapporté le quotidien français. « Bien que la dite société ait été dissoute en 1996, poursuit Le Monde, le cabinet panaméen a transféré les activités – en particulier la gestion du compte à l’UBS – de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l’île de Niue, dans le Pacifique Sud ».
Contacté par nos confrères de TSA, M. Rebrab nie en bloc tout ce qui a été rapporté par le quotidien français. Mieux, le patron de Cevital compte poursuivre Le Monde pour diffamations: « « J’ai demandé à Me Jean-Pierre Mignard, avocat au barreau de Paris, d’examiner les conditions de réparation pouvant aller jusqu’à une plainte en diffamation », a-t-il affirmé à TSA. Affaire à suivre…