Le CS Constantine a réussi à bonifier son capital points et poursuivre sa série d’invincibilité de 26 matches, venant à bout d’une bonne équipe du CRB dans un match plaisant de bout en bout malgré l’état du terrain un peu lourd.
Les Sanafir, soutenus par leur fidèle public, entameront la rencontre en monopolisant le cuir, essayant de trouver la faille devant un adversaire qui a opté pour la prudence en densifiant le milieu de terrain. Ceci dit, le virevoltant capitaine Bezzaz, qui a retrouvé une place de titulaire, arrive à désarçonner le bloc adverse et offre deux bonnes opportunités. La première pour Boulemdaïs dont la tête passe au-dessus (9’), puis Sameur dont la reprise de volée à l’intérieur de la surface de vérité passe largement au-dessus (18’).
Réplique des visiteurs qui auraient pu bénéficier d’un penalty suite au fauchage de Rebih à l’intérieur de la surface de réparation (20’). Puis ce sera au tour de Boulemdaïs de rater une belle occasion. Seul devant les bois suite à un bon service de Maïza, il met le ballon hors cadre (28’).
Le jeu demeure concentré au milieu du terrain avec un léger avantage pour les Constantinois jusqu’à la 38’. Sur une longue balle, Boulemdaïs plus prompt prend de vitesse Messaoudi qui le déséquilibre, l’arbitre signale le penalty que transformera Bezzaz en prenant à contre-pied le gardien Ouadah. Le CRB aura une bonne occasion de revenir à la marque sur une bévue de Sebah qui s’emmêle les pinceaux en ratant son dégagement ; le cuir atterrit dans les pieds de Dehar à l’entrée de la surface mais ce dernier rate complètement sa reprise (44’). De retour des vestiaires, on verra un CRB plus entreprenant, ce qui aura pour effet d’animer le jeu, la rencontre pouvait basculer d’un côté comme de l’autre mais les attaques de part et d’autre manquaient d’efficacité devant les bois à l’image du ratage de Rebih (66’), imité par Boulemdaïs pourtant idéalement démarqué par Bezzaz (76’).
Puis ce sera au tour de Houri de rater son face-à-face avec le gardien alors qu’il avait fait le plus difficile (80’). Les Belouizdadis demeureront dangereux jusqu’à l’ultime minute, surtout cette tête piquée de Dahar qui manquera le cadre d’un cheveu (88’).
À la fin de la rencontre, le coach des Sanafir, Garzitto, estimera que son équipe a réussi l’essentiel face à une difficile équipe du CRB. Il n’a pas écarté l’éventualité de son départ car, estime-t-il, l’on s’est immiscé dans ses affaires en écartant des joueurs, en l’occurrence Henaïni (très critiqué par les supporteurs et les dirigeants), et cela juste avant le début de la rencontre. Affaire à suivre.
Adlene R.