Bougherra : «Merci l’APS»

Bougherra : «Merci l’APS»

« C’est un honneur et une grande fierté pour moi et toute ma famille » > « Il nous reste encore quatre matchs à disputer. La qualification reste possible »

– Après avoir reçu le trophée du meilleur athlète de l’année par l’APS, vous avez été nommé Ambassadeur de bonne volonté à l’UNICEF, quel est votre sentiment ?

– D’abord, j’aimerai remercier l’APS pour son accueil et pour le titre du meilleur sportif de l’année. Et pour ma nomination à l’UNICEF, c’est un honneur et une grande fierté pour moi et toute ma famille, surtout que ça me donne la possibilité de travailler avec des enfants et de les rendre heureux. Ça me donne aussi l’occasion d’être au contact des jeunes de mon pays, de pouvoir les conseiller ou leur rendre le sourire. En tout cas, cette nomination est une grande fierté pour moi.

– Où en êtes-vous avec l’équipe nationale et quels sont les projets de l’EN pour ce début de l’année ?

– On a un match amical contre la Tunisie le 9 février, ça sera un bon test pour nous et ça nous permettra de bien préparer le match contre le Maroc qui est décisif pour la qualification à la coupe d’Afrique 2012. On se concentre d’abord sur le match de la Tunisie pour bien préparer le reste.

– Croyez-vous encore à la qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations après le mauvais départ qu’a pris l’EN ?

– Certes, le début de la compétition n’a pas été fort, et il nous reste encore quatre matchs à disputer. La qualification reste possible, il nous suffirait de gagner contre le Maroc, ce qui nous permettrait de revenir à égalité avec eux. Dans le foot, tout peut arriver, ça pourrait même se jouer sur un seul match. Gagner sera important et ça passera par un bon match de préparation contre la Tunisie. Je suis très confiant et très optimiste, et je pense qu’on est encore loin de la fin.

– Comment voyez-vous votre avenir Madjid et quels sont les contacts que vous avez eus ?

– Je suis aux Rangers depuis 2 ans et demi, ça se passe très bien. J’ai pris part à la Champions League, j’ai gagné des trophées. Ça m’a permis aussi de me montrer dans toute l’Europe. Mais j’ai toujours eu l’ambition d’aller plus haut, et si une belle opportunité se présente à moi, je foncerai sans hésiter. Si quelqu’un me veut, il n’aura qu’à se présenter à mon club et discuter. Mais si je dois rester aux Rangers, j’en serai content. Pour moi, c’est un grand club et je m’y plais.

– Quel est le programme que vous avez établi en tant que nouvel Ambassadeur de l’UNICEF ?

– Concernant mon nouveau rôle d’Ambassadeur, j’aurai un rendez-vous très prochainement pour établir le programme et fixer les dates de mes déplacements et de mes activités. 2011 sera une année chargée, mais c’est aussi une belle année qui commence, ça me permet de faire du bien autour de moi, c’est quelque chose qui me manque. Au foot, je ne manque de rien, je joue dans toutes les compétitions, mais avec l’UNICEF, c’est une nouvelle vie qui commence.

– Vous avez bien connu le coach Rabah Saâdane et actuellement, c’est Abdelhak Benchikha votre coach, quelle comparaison faites-vous entre les deux ?

– Ce sont deux styles différents. M. Saâdane fait partie de l’ancienne génération, de 1982 et 1986, c’est aussi une méthode qui a porté ses fruits avec une qualification en Coupe d’Afrique et en Coupe du monde en 2010. C’est quelqu’un qui se base beaucoup sur son expérience et son vécu.

M. Benchikha fait, lui, partie de la nouvelle génération avec un football moderne. C’est un entraîneur jeune qui a beaucoup d’envie et de motivation. C’est aussi quelqu’un qui dialogue beaucoup avec les joueurs pour les motiver. Comme je l’ai dit, c’est vraiment deux styles différents, mais qui correspondent très bien à l’équipe nationale et qui peuvent la faire progresser.

– En parlant de Benchikha, le fait qu’il fasse partie de la nouvelle génération, est-ce un avantage et comment ça se passe avec lui ?

– Oui, c’est un avantage, mais tous les entraîneurs sont différents. Chacun a sa manière de gérer le groupe, il y en a qui imposent le respect, d’autres qui prennent du recul. Benchikha, lui, se rapproche des joueurs comme un deuxième père ou comme un grand frère. Il a une façon de parler qui fait de vous un Zidane, il vous met en confiance et insiste beaucoup sur les qualités de chaque joueur. Pour les nouveaux, tels que Boudebouz ou Abdoune, les jeunes qui ont besoin de confiance, il est très bon. Pour ma part, je suis très confiant avec lui. En plus, c’est quelqu’un du pays, c’est aussi un avantage. Dans toutes les équipes nationales, surtout en Afrique, on ne trouve pas beaucoup d’entraîneurs du pays, on en est fiers et ça permet aussi de promouvoir l’entraîneur algérien à l’étranger. Je lui souhaite aussi un bon parcours pour les matches de l’Algérie.

– La domiciliation du match contre le Maroc n’est pas encore connue, est-ce une préoccupation pour vous ?

– Il est clair que jouer sur un terrain qui n’est pas au top est difficile, mais l’Algérie est une grande équipe et ce qui est derrière doit suivre. Depuis un bon moment, il y a eu beaucoup de progrès au niveau de la prise en charge et du transport. Sur tous ces sujets, il y a eu beaucoup d’améliorations. Pour les terrains, je ne maîtrise pas la chose, mais on aimerait bien avoir un beau terrain afin de produire du beau jeu et être à la hauteur.

– On sait que les joueurs préfèrent évoluer au stade Tchaker, quel est votre avis ?

– Moi, je préfère le 5-Juillet. Pour les supporters, c’est un stade qui peut contenir jusqu’à 80 000 fans. Y en a même qui disent qu’il peut aller jusqu’à 100 000. Mais ce qui est bien à Tchaker, c’est la surface du terrain, un peu comme les terrains anglais, c’est plus petit et ça permet d’aller de l’avant plus vite et se créer plus d’occasions.