M. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), a appelé jeudi à Mila à un vote massif* au prochain scrutin législatif, pour pouvoir « mettre en échec les complots visant la stabilité de l’Algérie ».
Au cours d’un meeting de campagne organisé à la salle omnisports de Mila, M. Belkhadem a considéré que « tous les regards étaient braqués sur les élections en l’Algérie » et qu’il était donc « du devoir de tous de gagner cette bataille électorale pour consacrer les lois du changement qui ne peut souffrir aucune entrave ni aucun report ».
Il a également observé dans son discours que l’Algérie « s’était engagée précocement dans le pluralisme, dès 1989, sans attendre le supposé +printemps arabe+, ce qui n’a pas empêché, en janvier 2011, des tentatives de frapper la stabilité du pays ».
Des tentatives qui devaient échouer car, a-t-il souligné, le peuple algérien « rejette l’instabilité et la violence qu’il a n’a que trop endurées durant les années 1990 ».
Le secrétaire général du FLN a estimé que le boycott des bureaux de vote le jour du scrutin du 10 mai prochain, « risquait de faire le jeu de certaines forces et intérêts occidentaux qui cherchent à insinuer que les Algériens sont contre leurs gouvernants ».
Il a appelé, dans ce contexte, les citoyens, les militants et les sympathisants du FLN à « prendre toutes leurs responsabilité » lors de ce scrutin « décisif », en contribuant à une large mobilisation des électeurs.
M. Abdelaziz Belkhadem a encore affirmé que les « forces étrangères qui prétendent rechercher l’intérêt des peuples arabes, n’ont à l’esprit que leurs propres intérêts, c’est-à-dire le pillage des richesses ou la partition de ces pays, comme cela s’est produit au Soudan ».
Il a rappelé que le FLN, né pour libérer l’Algérie du colonialisme, « demandait toujours à la France de reconnaître ses crimes’’ et se prononçait « contre la normalisation avec l’entité sioniste », ajoutant que le parti qu’il dirige « combattait tout ce qui pourrait porter atteinte à la souveraineté nationale ainsi que tous les lobbies qui veulent s’emparer des richesses nationales ».
Evoquant les étapes vécues par le pays durant le demi-siècle passé, M. Belkhadem a assuré que le FLN était toujours « attaché au contenu de l’appel du 1er novembre 1954 qui vise à instaurer un Etat démocratique et social dans le cadre des principes islamiques » Le parti « met aujourd’hui son expérience et ses compétences au service du peuple que nous appelons à voter pour nos listes présentes dans les 48 wilayas », a ajouté M. Belkhadem.
Le secrétaire général du FLN a également fustigé sans les nommer « certains partis », qui « fondent leur programme sur la critique du FLN, au lieu de proposer des solutions aux problèmes que vivent les citoyens », ajoutant, en conclusion, que le FLN restait « le dépositaire de l’histoire et le porteur des espoirs pour un avenir radieux de l’Algérie