Le chef-lieu de la commune d’Ath Zemenzer (14 km au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou), a été paralysé, mercredi, par une grève générale, à l’appel de la cellule de crise installée par les habitants pour exiger la libération, « sans conditions », de G. Amar (67ans), enlevé lundi dernier.
Tous les commerces et les services publics implantés dans cette localité ont baissé rideau en guise de solidarité avec la famille de l’otage, alors que des centaines d’habitants se sont regroupés devant le domicile de sa famille victime d’où a pris départ une caravane de sensibilisation et de recherches qui a sillonné les villages et quartiers des dairas de Beni Douala, Ouadhias et Tizi Ouzou.
Alors que dans la soirée de ce mercredi la même cellule de crise se réunira pour évaluer la situation et en décider d’autres actions à entreprendre pour obtenir cette libération.
Car la population d’Ath Zemenzer est déterminée à maintenir ce mouvement de mobilisation et de solidarité jusqu’à la remise en liberté de l’otage.
Pour rappel, G. Amar, un ancien émigré de 67 ans, a été kidnappé, lundi dernier, alors qu’il travaillait dans son champ. Ses ravisseurs auraient demandé une rançon de 80 millions de centimes en contre partie de sa remise en liberté.