Après les modifications introduites dans la LF 2014, Le poulet risque la flambée

Après les modifications introduites dans la LF 2014, Le poulet risque la flambée

L’exigence de se conformer au nouveau cahier des charges pour les aviculteurs, désirant importer les aliments de volaille tout en profitant de l’exonération des taxes, va entrainer une nouvelle flambée des prix du poulet pour ce début d’année.

En effet, la loi de finances de 2014 a relancé, pour la deuxième année consécutive et jusqu’au mois d’aout prochain, la suppression de la TVA et des droits de douanes sur le maïs et le soja, deux principales matières premières de l’aliment avicole, et ce, dans l’objectif de baisser le prix de la viande blanche.

Mais des modifications ont été apportées sur cette loi, qui ont touché les aviculteurs, en leur exigeant de se conformer à un cahier des charges plus stricte, afin d’éviter toute tentative de détournement ou de profits en dehors des objectifs fixés dans le cadre de cette réglementation.

Cette restriction, qui a touché les aviculteurs seulement en dehors des importateurs, a baissé la quantité d’aliments de volaille sur le marché à cause des complications de la conformité au nouveau cahier des charges, d’après ce que nous ont révélé quelques éleveurs de volaille. « La nouvelle réglementation n’est pas assez claire », selon eux, et « ceci risque de faire monter les prix du poulet pour les mois à venir », ont-ils affirmé.

Après que cette mesure a permis une certaine stabilité du prix de la viande blanche, ressentie surtout à la fin de l’année dernière, où le prix du poulet a atteint les 200 dinars le kilo, une autre flambée des prix est en train de se faire ressentir en ce début d’année.

Le prix du poulet enregistre ces jours-ci, une tendance à la hausse, avec pas moins de 300 dinars le kilo. Une autre augmentation qui vient peser très lourdement sur le maigre couffin du consommateur.

Nabil Nehlil