Aménagements urbains et haouchs d’Alger : Le wali annonce la restauration de 270 quartiers

Aménagements urbains et haouchs d’Alger : Le wali annonce la restauration de 270 quartiers

Dans le cadre des visites d’inspection sur les  chantiers d’aménagement urbains lancés par la wilaya d’Alger ces derniers mois, le wali, Abdelkader Zoukh, a effectué hier une tournée dans une dizaine de points où les travaux connaissent divers stades d’avancement.

Son engagement étant de prioriser les quartiers reculés de la capitale dont les résidents sont privés des moindres commodités. La wilaya, qui a recensé ces derniers mois pas moins de 270 quartiers caractérisés par l’absence ou très peu d’aménagements, s’est engagée dans un premier temps à prendre en charge 70 points dont une dizaine sont lancés. Parmi ces quartiers, haï D’himet dans la commune de Sidi-Moussa. Les familles disposent désormais des commodités essentielles comme l’AEP et l’assainissement, voire, comme l’a déclaré le wali, de la fibre optique prochainement.

Un lieu où résident 6 000 familles environ “tirées du néant”, ainsi qu’en témoignent ses habitants. “Nous vivions dans l’oubli total et c’est la première fois qu’un responsable de ce rang nous rend visite. Pour nous, cela met du baume au cœur et nous redonne espoir”, dira un de leurs représentants à la délégation qui accompagnait le wali.

Hier, le quartier était en pleine effervescence avec la présence des engins lancés dans le goudronnage des rues, alors que ces dernières étaient livrées à la poussière, en été, et à la gadoue, en hiver.

Parallèlement à ces commodités, ce quartier jouit d’une opération d’embellissement. À Heuraoua, dans la circonscription de Rouiba, la cité Bradia a connu la même opération. Les citoyens n’ont pas manqué de faire savoir leurs préoccupations majeures se traduisant, notamment, par le manque d’école primaire, de centre de santé et de terrain de sport, ont été rassurés par le premier responsable, s’engageant à prendre en charge leurs doléances. Comme il s’est engagé devant un grand rassemblement de citoyens à haï Englad, un haouch dans la même commune datant de l’époque coloniale.

Leurs représentants, qui ont souligné que c’est la première fois qu’un responsable vient à la rencontre des habitants de ce haouch, n’ont pas, d’un côté, caché leur colère devant “le mépris des autorités affiché jusque-là”, mais, en même temps, ont montré leur joie d’entendre des assurances. Et pas n’importe lesquelles, quand on sait que la wilaya a inscrit dans son tableau de bord l’aménagement des haouchs. En d’autres mots, ces familles, qui y habitent depuis des décennies, connaîtront de meilleures conditions de vie.

À ces citoyens, venus nombreux pour exposer leurs problèmes essentiels, le wali a répondu : “Faites-nous savoir vos doléances. Vous n’êtes pas tenus de faire les louanges des autorités, mais parlez des vrais problèmes.” Mêmes remarques, mêmes réponses au haouch Kouat. Dans la matinée, le wali a inspecté l’avancement des travaux d’aménagement de la place de la Résistance au port d’Alger dans la commune de Sidi-M’hamed. Un projet qu’il a lancé, en février dernier, conjointement avec l’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed-Chérif Abbas.

Mais comme le fera remarquer sèchement le wali, ce projet dont le délai de réalisation a été fixé à 10 mois est en train de faire du surplace. L’entreprise locale chargée de sa concrétisation a été mise au pilori par le commis de l’État non content de ce retard et a ordonné de faire doubler les équipes.

À Kouba et à Dar El-Beïda, la délégation a visité les travaux d’aménagement, successivement, de la rocade Sud (Aïn Naâdja) et de l’aéroport Houari-Boumediene. Dans la commune de Bordj El-Kiffan, elle a visité les travaux d’aménagement urbain des cités Cilfa, Sidi-Driss ainsi qu’Ali-Amrane (Stamboul).

À Bab-Ezzouar, le wali s’est enquis de l’avancement des travaux relatifs aux aménagements des aires de jeux, de détente et terrain de sport à la cité Rabia-Tahar, ENPI et Soummam, ainsi qu’à la cité Zerhouni-Mokhtar dans la commune de Mohammadia.

A.F