Le Journal officiel n° 27 a récemment publié deux décrets exécutifs officialisant la déclaration d’utilité publique pour la réalisation de projets routiers d’envergure dans la wilaya d’Alger. Ces décisions ouvrent la voie à des améliorations significatives de l’infrastructure de transport de la capitale.
Le premier décret concerne la construction d’un échangeur stratégique reliant la route nationale n° 63 à la route nationale n° 1, précisément entre les localités de Saoula et Birkhadem.
Le texte souligne le caractère d’infrastructure d’intérêt général, national et stratégique de ce projet. L’opération nécessitera une emprise foncière totale de sept hectares et cinquante ares, situés sur les territoires des communes de Saoula et Birkhadem.
Les travaux prévoient la réalisation de trois kilomètres de voies principales et de bretelles en 2×2 voies, l’aménagement de trois giratoires, ainsi que la construction de trois ouvrages d’art et d’un mur de soutènement.

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Le décret stipule que les fonds nécessaires à l’indemnisation des propriétaires concernés par les expropriations doivent être mis à disposition auprès du Trésor public.
Alger se dote de nouvelles routes : échangeur et dédoublement déclarés d’utilité publique
Le second décret acte la déclaration d’utilité publique pour le dédoublement de la route nationale n° 38, reliant Djasr Kasentina et El Harrach. Cette initiative est également justifiée par l’importance de cette infrastructure pour l’intérêt général et la stratégie nationale.
L’emprise foncière requise pour ce projet s’étend sur six hectares et cinquante ares, touchant les communes de Djasr Kasentina, Saoula, El Harrach et Bourouba. Les travaux comprendront l’élargissement de la route sur une longueur de neuf kilomètres et demi, avec une chaussée de 2×7 mètres, des trottoirs de 2×2 mètres et un terre-plein central de 1,50 mètre.
Deux passerelles de 110 mètres de long et 2,20 mètres de large chacune seront également construites, ainsi que le dédoublement d’un ouvrage existant sous la route nationale n° 1. À l’instar du premier décret, les crédits pour l’indemnisation des expropriations devront être consignés au Trésor public.
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Ces deux décrets marquent une étape cruciale pour la modernisation du réseau routier algérois, visant à fluidifier le trafic et à améliorer la connectivité entre différentes zones de la capitale.
La publication de ces textes au Journal officiel permet désormais aux autorités compétentes de procéder aux étapes ultérieures de ces projets d’infrastructure majeurs.