Affaire Sonatrach. La Justice veut identifier les biens de l’ex-PDG à l’étranger, la France refuse de coopérer

Affaire Sonatrach. La Justice veut identifier les biens de l’ex-PDG à l’étranger, la France refuse de coopérer

L’affaire Sonatrach est loin d’avoir connu son épilogue. De moins en moins médiatisé, son procès connait des bouleversements qui risquent de compliquer d’avantage le travail de la Justice.

Ainsi, la chambre d’accusation près la cour de Sidi M’hamed vient de demander un complément d’enquête suite au recours déposé par le Parquet général qui veut absolument faire juger l’affaire devant une cour criminelle, a appris «Algérie-Focus.Com».



Objectif : Identifier avec précisons la valeur des biens immobiliers et avoirs bancaires de l’ex-PDG de la Sonatrach, ainsi que ses deux fils et des autres cadres de la Sonatrach, impliqués dans l’affaire.

Comme nous l’avions révélé il y a quelques jours, le Parquet général avait en effet déposé un recours contre la requalification de l’affaire par le juge d’instruction en délit. La chambre d’accusation veut ainsi un complément d’enquête avant d’emmètre sa décision.

Mais cette tâche s’annonce compliquée. Pourquoi ? La plupart des biens immobiliers et financiers visés par l’enquête se trouvent à l’étranger et l’instruction est dans l’obligation de s’internationaliser.

Selon nos sources, les enquêteurs algériens ont déjà sollicité par écrit les autorités françaises à ce sujet, mais en vains, Paris refuse de coopérer.

Nous apprenons également que les mis en cause sont soupçonnés d’avoir acquis illégalement des biens propriétés de la Sonatrach à l’étranger, notamment à Paris et dans d’autres capitales européennes. La valeur estimée de ses biens est de plusieurs milliards de dollars.

Yasmine B.