toutes les mesures de sécurité prises pour sécuriser ce volet délicat qu’est la sécurité en vol, aussi impopulaires soient-elles, sont à saluer et à renforcer.
Les techniciens en maintenance aéronautique, appelés en jargon professionnel les «mécaniciens», ont déclenché, hier matin, une grève a-t-on appris auprès d’une source professionnelle crédible.
Notre source n’a pas précisé pour autant si la grève, annoncée la semaine dernière, était «ponctuelle ou illimitée». Toutefois les explications fournies quant à ce mouvement seraient, selon les grévistes cités, «les fouilles récurrentes des employés à leur montée dans l’avion pour travailler et à leur descente également».
Voulant dénoncer ce «harcèlement» comme ils le qualifient, ces techniciens sont entrés en grève hier matin. Ils sont offusqués en effet par la différence de traitement comparativement avec les autres équipes de travail au sol ou à bord. Ils citeront les camions de vivres et de «cathering» approvisionnant les avions qui circulent librement en se rapprochant des avions et permettant à leurs agents de pénétrer dans la carlingues des aéronefs sans nullement être inquiétés par les services de sécurité, hormis la présentation d’un «simple ordre de mission» en lieu et place d’une «fouille» en bonne et due forme.
La semaine dernière, une «grève de quatre heures» avait déjà été observée et un avertissement a été donné par les grévistes sous forme d’un «ultimatum» pour que cesse la poursuite de ces fouilles des mécaniciens d’avion. En cas de non-renoncement à cette «fouille» discriminatoire, une grève serait lancée avaient-ils alors prévenu. Est donc arrivée la date de l’ultimatum, suite à quoi la grève a été relancée hier matin. Il faut savoir que les employés de ce secteur ne sont pas les seuls agents de l’aviation à être soumis à une fouille, jugée «humiliante», mais aussi les pilotes et beaucoup d’autres personnes travaillant dans le secteur de l’aviation civile y sont soumis, selon notre source,.
Il est clair cependant, faut-il le rappeler encore une fois, que l’on badine avec la vie des voyageurs. Aussi, toutes les mesures de sécurité prises pour sécuriser ce volet délicat qu’est la sécurité en vol, aussi impopulaires soient-elles, sont à saluer et à renforcer.
