A la seconde semaine du Ramadhan, La mercuriale toujours haussière

A la seconde semaine du Ramadhan, La mercuriale toujours haussière

La flambée des prix continue de faire l’actualité de la classe moyenne et pauvre de la société. En effet, la polémique autour de la mercuriale des marchés s’accentue de plus en plus. A la deuxième semaine du Ramadhan, à Alger, la rue était calme et la circulation automobile fluide aux premières heures de la matinée.

Toutefois les marchés ont été pris d’assaut, comme à leur coutume, par les citoyens venus s’approvisionner en produits nécessaires. C’était le cas au marché de Kouba, à Alger. Celui-ci était noir de monde, couffins et paniers à la main, ils s’entassent devant les étalages des bouchers et des volaillers. Ces derniers affichaient des prix exorbitants.

La consommation connaît son pic avec la laitue qui est cédée à 40 dinars, et ce, en dépit qu’elle est de saison. Les courgettes et les carottes sont cédées à 120 dinars. Quant à la pomme de terre, celle-ci est à 70 dinars. La tomate est proposée à 80 dinars. Les haricots verts sont cédés à 160 dinars. Le poivron est à 120 dinars, quant au piment fort il est à 150 dinars. L’oignon coûte 45 dinars alors qu’il ne valait que 25 dinars il y a à peine quelques jours. La coriandre (hechich) qui d’habitude se vendait partout à 10 dinars le bouquet, a été cédée hier à 20 dinars.

Indispensable pour confectionner bourek les dyouls attirent les foules. Les vendeurs proposent leur marchandise à 85 DA les dyouls industrielles, contre 60 dinars les traditionnelles. Les fruits n’échappent pas à la règle, les raisins sont proposés entre 120-180dinars le kilo, les pommes locales à 70 dinars, et 300 dinars pour les importées.

La banane est cédée à 160 dinars. Quant aux pèches, celles-ci sont proposées à 200 dinars. La pastèque, même si à son tour est de saison, est passée de 35 dinars en moyenne à 50 dinars le kilogramme, cependant, elle reste le dessert préféré des Algérois. Essentiel à la préparation du fameux tadjin h’lou, les pruneaux sont proposés à 780 dinars et les abricots secs à 900 dinars.

Nécessaires à la préparation de la chorba, la viande ovine est proposée à 1.450 dinars, quant à la bovine elle est cédée à 950 dinars, devenant ainsi hors de portée des modestes bourses. Pour ce qui est du frick, celui-ci est proposé à 350 dinars. Le poulet vidé, quant à lui, est cédé à 400 dinars, la viande hachée qui est fréquemment utilisée dans la confection des boureks et autres préparations culinaires à farce telles que lemtewem, a grimpé à 1.150 dinars. A tout cela s’ajoutent les gâteaux traditionnels, qui sont servis durant la soirée.

Lila Soltani