La participation de l’Algérie aux cérémonies de la célébration de cet événement n’a pas soulevé de polémique comme ce fut le cas pour le 14 juillet.
14 juillet 2014-15 août 2014. Deux dates. Deux événements qui n’auront pas fait couler autant d’encre et de salive. Les nostalgiques de l’Algérie française qui en ont eu pour leur grade n’ont pas remué le couteau dans la plaie. Ils ont certainement retenu la leçon. Malgré leurs vociférations, leurs appels à la haine, les militaires algériens ont paradé sur la plus belle avenue du monde, l’emblème national déployé lors de la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale.
La France a rendu hommage aux 23.000 Algériens tombés pour la France pendant ce conflit. Cette fois-ci c’est aux 250.000 Algériens qui ont combattu pour la France, lors de la Seconde Guerre mondiale que va la reconnaissance de l’ancienne puissance coloniale. Elle sera symbolisée par la présence de 12 vétérans survivants de ce second conflit mondial qui ont été conviés par le président français, François Hollande, pour assister depuis le porte-avions Charles de Gaulle à une revue navale au large de Toulon (Est de la France). Les douze Algériens, nés entre 1917 et 1924, qui constituent la plus importante délégation des 28 pays, notamment africains, qui prendront part à cet événement ont été reçus par des diplomates français en poste à Alger avant de s’envoler pour Paris d’où ils rallieront ensuite la ville de Toulon. Quatre d’entre eux se verront remettre par le président, François Hollande, les insignes de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
Rappelons que Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante, figure historique de la Révolution algérienne, héros de la bataille de Monte Cassino, livrée pour libérer la France de l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, fut décoré de la Médaille militaire.Une distinction qui sera accrochée sur sa vareuse par le général de Gaulle en personne! «Le rôle des Algériens dans la libération du territoire européen et en particulier dans le débarquement de Provence, mais aussi dans les campagnes de Tunisie et d’Italie ainsi que dans la libération des villes de Marseille, Lyon et Strasbourg fera ainsi l’objet d’un hommage solennel», souligne un communiqué de l’ambassade de France à Alger. Avant cette cérémonie internationale, un hommage sera rendu par le président français au mémorial du Mont Faron, qui domine Toulon, aux soldats alliés, Forces françaises libres et soldats de l’Armée d’Afrique, résistants, mais aussi civils indique une dépêche de l’AFP datée du 13 août. Au mois de juin dernier, une violente tempête médiatique avait précédé la participation des militaires algériens aux cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale. Un collectif baptisé «Non au défilé des troupes algériennes le 14 Juillet 2014» a été créé par Gilbert Collard, un des députés les plus en vue du Front national et le vice-président de ce parti d’extrême droite, Louis Aliot (compagnon de la présidente du FN, Marine Le Pen). «Cette présence militaire honteuse sur le sol français est une provocation indigne et le signe d’un très grand mépris pour tous les morts, disparus ou suppliciés, victimes de cette armée», avaient déclaré ces deux activistes. Des voix revanchardes et haineuses qui se sont tues. La haute charge symbolique que véhiculent ces événements universels qui unissent l’humanité les a réduites au silence.
Douze vétérans algériens invités en France
La participation de l’Algérie aux cérémonies de la célébration de cet événement n’a pas soulevé de polémique comme ce fut le cas pour le 14 juillet.
14 juillet 2014-15 août 2014. Deux dates. Deux événements qui n’auront pas fait couler autant d’encre et de salive. Les nostalgiques de l’Algérie française qui en ont eu pour leur grade n’ont pas remué le couteau dans la plaie. Ils ont certainement retenu la leçon. Malgré leurs vociférations, leurs appels à la haine, les militaires algériens ont paradé sur la plus belle avenue du monde, l’emblème national déployé lors de la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale.
La France a rendu hommage aux 23.000 Algériens tombés pour la France pendant ce conflit. Cette fois-ci c’est aux 250.000 Algériens qui ont combattu pour la France, lors de la Seconde Guerre mondiale que va la reconnaissance de l’ancienne puissance coloniale. Elle sera symbolisée par la présence de 12 vétérans survivants de ce second conflit mondial qui ont été conviés par le président français, François Hollande, pour assister depuis le porte-avions Charles de Gaulle à une revue navale au large de Toulon (Est de la France). Les douze Algériens, nés entre 1917 et 1924, qui constituent la plus importante délégation des 28 pays, notamment africains, qui prendront part à cet événement ont été reçus par des diplomates français en poste à Alger avant de s’envoler pour Paris d’où ils rallieront ensuite la ville de Toulon. Quatre d’entre eux se verront remettre par le président, François Hollande, les insignes de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
Rappelons que Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante, figure historique de la Révolution algérienne, héros de la bataille de Monte Cassino, livrée pour libérer la France de l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, fut décoré de la Médaille militaire.Une distinction qui sera accrochée sur sa vareuse par le général de Gaulle en personne!
«Le rôle des Algériens dans la libération du territoire européen et en particulier dans le débarquement de Provence, mais aussi dans les campagnes de Tunisie et d’Italie ainsi que dans la libération des villes de Marseille, Lyon et Strasbourg fera ainsi l’objet d’un hommage solennel», souligne un communiqué de l’ambassade de France à Alger. Avant cette cérémonie internationale, un hommage sera rendu par le président français au mémorial du Mont Faron, qui domine Toulon, aux soldats alliés, Forces françaises libres et soldats de l’Armée d’Afrique, résistants, mais aussi civils indique une dépêche de l’AFP datée du 13 août.
Au mois de juin dernier, une violente tempête médiatique avait précédé la participation des militaires algériens aux cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale. Un collectif baptisé «Non au défilé des troupes algériennes le 14 Juillet 2014» a été créé par Gilbert Collard, un des députés les plus en vue du Front national et le vice-président de ce parti d’extrême droite, Louis Aliot (compagnon de la présidente du FN, Marine Le Pen). «Cette présence militaire honteuse sur le sol français est une provocation indigne et le signe d’un très grand mépris pour tous les morts, disparus ou suppliciés, victimes de cette armée», avaient déclaré ces deux activistes. Des voix revanchardes et haineuses qui se sont tues. La haute charge symbolique que véhiculent ces événements universels qui unissent l’humanité les a réduites au silence.