L’événement a vu la participation de plus de 600 hommes d’affaires, 50 opérateurs africains venus de 26 pays.
Le Centre arabo-africain d’investissement et de développement a organisé, hier, à Alger, en collaboration avec plusieurs organismes nationaux et internationaux, le 5ème Forum africain d’investissement et de commerce (Afic5). «La technologie et le développement en Afrique» ont été les principaux chapitres du forum. Le but de cet évènement est de stimuler l’investissement, favoriser la prospérité partagée, et surtout renforcer les complémentarités et encourager l’échange d’expériences entre les pays africains. «L’événement a vu la participation de plus de 600 hommes d’affaires et de 50 opérateurs africains venus de 26 pays». La tenue de ce 5ème frum en Algérie, se veut une grande occasion pour tous les hommes d’affaires, les entrepreneurs algériens et opérateurs africains qui cherchent l’opportunité d’être un auxiliaire et une partie prenante pour le développement de «l’économie africaine». Désormais, les pays africains ont décidé de travailler ensemble pour grandir et réussir ensemble. Pour la plupart des participants, la mise en oeuvre des décisions du plan d’action de l’Union aricaine pour l’intensification du commerce intra-africain et sa stimulation, le développements du continent est l’affaire de tous. L’événement qui se tient également aujourd’hui, va voir la participation des Chambres de commerce et d’industrie, les associations professionnelles, les instituts de recherche ainsi que des investisseurs de plusieurs pays intéressés par le marché africain. Dans le même contexte, il est important de souligner que ce forum africain, qui se tient pour la 5ème fois, vise la promotion des investissements, du commerce et la coopération entre l’Afrique, le Monde arabe et le reste du monde. On ajoute que ce genre d’initiatives permettra à la région africaine d’améliorer sa cohésion et de créer le sentiment de faire partie du tissu régional et international. Par ailleurs, aujourd’hui, plusieurs activités seront au menu. Des ateliers de formation, des rencontres B to B et d’autres expositions diversifiées. Il y aura également au menu de la rencontre, des forums économiques sur des sujets importants tels que «la femme entrepreneuse arabe et africaine, sécurité alimentaire et agriculture, financement bancaire et crédit, tourisme et service, technologie, énergie renouvelable et d’autres thèmes. Dans un autre cadre, on rappelle que le World Economic Forum a accordé un préjugé plutôt positif à l’Algérie en ce qui concerne le dynamisme économique dont elle fait montre dans la catégorie des pays émergents. Confrontée comme beaucoup de pays à une situation financière tendue, l’Algérie, estime le rapport du World Economic Forum, s’est bien débrouillée et met en évidence des chiffres économiques et financiers la plaçant à la 18ème place au classement mondial sur la compétitivité économique, dans la catégorie des pays émergents, affichant un indice de 4.22 selon le rapport annuel du Forum économique mondial (WEF) 2018. Il faut savoir que l’indice de développement du Forum de Davos du groupe «pays émergents», souligne que «l’Algérie se retrouve à la 18ème place devant la Russie, l’Iran, le Mexique et le Brésil. La Tunisie se retrouve à la 39ème place, l’Egypte à la 70ème, la Jordanie à la 50ème, (…)».
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