13E édition du festival national de la musique et de la chanson citadines: Annaba au rythme du malouf et du haouzi

13E édition du festival national de la musique et de la chanson citadines: Annaba au rythme du malouf et du haouzi

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L’ouverture de la 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines, est intervenue au moment opportun pour les Annabis.

En effet, le riche programme de cette 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines, qui a ouvert hier ses portes au théâtre régional de Annaba, a permis à un large public, les familles notamment, d’oublier les soucis liés au quotidien des charges du mois sacré. Les familles ont découvert les vedettes du malouf tunisien et le haouzi algérien. Un panel d’artistes avec un répertoire varié de chansons tunisiennes et algériennes ont égayé les centaines de familles venues apprécier la soirée d’ouverture du festival. Ziad Gharsa, chanteur tunisien très connu par le public algérien et annabi surtout, a plus que séduit l’assistance. Il a enchanté le public avec un répertoire de mélodies du patrimoine andalou tunisien, lors d’une interprétation magistrale d’airs populaires tunisiens et de chansons du malouf. Ziad Gharsa a offert à ses fans à Annaba une généreuse prestation artistique, avant d’entamer sa tournée artistique, dans plusieurs autres wilayas du pays pour traduire la cohésion artistique existant entre le patrimoine culturel et artistique commun à l’Algérie et la Tunisie. Comme à chaque fois, le chanteur Ziad Gharsa a embrasé le théâtre Azzedine Medjoubi avec des chansons portant sa touche personnelle. Cette dernière dont la particularité consiste en la jonction entre le malouf tunisien et le haouzi algérien. Une empreinte spéciale Ziad Gharsa, qui, comme à chaque fois, a permis à l’artiste de conquérir un très large public. Composé essentiellement de familles venues des différentes communes de la wilaya de Annaba et même des wilayas de Guelma et d’El Tarf, le public a repris en choeur toutes les chansons de Ziad Gharsa, sous les poussées de youyous. Ce qui a encouragé le chanteur tunisien à enchaîner avec des chansons du terroir tunisien, dédiées à une assistance en délire. L’ouverture de cette 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines a également enregistré la participation du chanteur du malouf el Annabi M’barek Dakhla. Accompagné des élèves de l’Ecole de musique et de danse classiques Hassan El Annabi, qui ont présenté par intermittence des danses, M’barek Dakhla a interprété un répertoire riche en malouf. La soirée a aussi été marquée par la présence du mounchid Lazhar Razak qui a interprété des chants religieux. Si la soirée d’ouverture a été riche en production d’artistes, le programme de cette 13e édition, ne manque pas de surprise. En effet, pas moins de 23 chanteurs et associations culturelles et artistiques versés dans l’andalou, le malouf, le chaâbi et le haouzi, sont programmés jusqu’au 31 du mois en cours. La chanson moderne, kabyle ou chaouie, est au programme de ce Festival national, qui se veut être, outre une occasion de rencontres entre les artistes, une manière de traduire le bon vivre ensemble.

Dans cette optique, le commissariat du festival, en coordination avec la direction de la culture de la wilaya et le théâtre régional de Annaba, ont tenu à initier une caravane musicale pour sillonner les communes de la wilaya de Annaba et animer des soirées artistiques pour des populations dans l’impossibilité de faire le déplacement au chef-lieu de la wilaya de Annaba. Par ailleurs, il est à noter que la cérémonie d’ouverture de la manifestation a été présidée par le chef de cabinet au ministère de la Culture, Ali Redjel, et les autorités de la wilaya, qui ont saisi l’occasion pour honorer plusieurs artistes locaux dont le chanteur Salah Karoum, Hassan Abdelli et la famille du défunt Abdelaziz Zerrouk, flûtiste.