Les travailleurs des complexes pétrochimiques d’Arzew ont poursuivi leur mouvement de grève et observé des sit-in devant les entrées de leurs complexes ont indiqué des sources syndicales.
Ces derniers affirment qu’ils poursuivront leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications et précisent qu’ils ont soulevé un problème réel qui pourrait, si des solutions justes ne sont pas apportées, leur valoir leurs postes d’emploi. Hier, seuls les services de la production ont repris avec un rythme lent. «Nous avons mis en place un service minimum pour la production, mais concernant les laboratoires et autres services administratifs c’est la paralysie. Ils doivent nous écouter. Nous n’avons pas demandé l’impossible.
Nous avons seulement exigé des procédures de contrôle qui ne soient pas contraignantes et qui ne mettraient pas en péril nos postes d’emploi», affirment nos interlocuteurs.
Hier, même les navettes de bus qui devaient rallier les postes de police aux différents complexes n’ont pas roulé. Cela laisse supposer que le problème pourrait perdurer et que la solution dépasserait le seul cadre local et nécessiterait une coordination entre tous les services chargés de mettre en place les nouvelles mesures de sécurité.
F. B.