Messaoud Zidani est dans de beaux draps. Le président du MSPB, a priori démissionnaire, devra comparaître aujourd’hui devant le TAS dans l’affaire l’opposant à Kamel Mouassa.
Ce dernier, qui réclamait au MSPB quatre mois de salaires et neuf primes de matches, a de quoi faire condamner son ex-président. Un document compromettant qui risquerait de condamner Messaoud Zidani pour fausse déclaration, faux et usage de faux et escroquerie. Pour ceux qui ont raté un épisode, le président du MSPB a justifié le non-payement des quatre mois de salaires et les neuf primes de matches de Kamel Mouassa par une soi-disant contribution à la CNAS de l’IRG de l’ordre de 1 653 300 DA, comme il est mentionné sur un rapport déposé par le président du MSPB au TAS. Seulement, il se trouve que Kamel Mouassa n’a jamais été assuré ni déclaré à la CNAS. Où sont passés les 1 653 300 ? Il n’y que Zidani qui le sait, mais d’après Kamel Mouassa, le président démissionnaire recourait au même procédé avec pratiquement tous les joueurs. Pis encore, Zidani affirme dans un courrier datant du 5/3/2012, adressé au TAS d’Alger, que Mouassa devait au club, après soustraction des primes de matchs perdus et frais CNAS+IRG de la somme de 3 600 400. Comme la CNAS a certifié (voir fac-similé) ne pas avoir d’affiliation au nom de Kamel Mouassa, Zidani a des comptes à rendre. Verdict aujourd’hui.