«Je suis triste pour Chaouchi»
L’ex-meneur de jeu de l’équipe de France, Zinédine Zidane, était triste après cette défaite concédée par l’Algérie, son pays d’origine, contre la Slovénie dimanche après-midi sur le score d’un but à zéro.
Dans une déclaration accordée à Canal Football Club, la star du football mondial affirme qu’eu égard à la bonne production réalisée par les Verts dans ce duel, la sélection algérienne méritait de gagner cette empoignade : «L’Algérie avait la possibilité de se qualifier dans ce match. Ils méritaient même de gagner, malheureusement ils prennent un but au pire moment alors que 10 secondes auparavant ils ont raté une occasion de marquer»
«Je suis triste pour Chaouchi»
Poursuivant son entretien avec le journaliste de Canal+, Zidane a eu une pensée pour Faouzi Chaouchi, auteur de la bourde qui a ramené le but victorieux des Slovènes dans cette rencontre. Il a aussi évoqué l’action de Ziani qui a raté son contrôle au moment où il est allé subtiliser le ballon à un défenseur adverse, surpris par cette passe latérale de son portier.
«Il y avait de la place pour faire mieux dans cette rencontre. Je pense à cette action de Ziani qui a raté le contrôle mais bon, ça arrive. Par la suite, il y a ce but encaissé par le gardien. Franchement, je suis triste pour lui car il avait été très bon jusque là.»
«Ça ne s’annonce pas simple »
Avant de terminer son entretien, Zidane, qui a été interrogé à propos des chances de l’EN de passer au deuxième tour, répond : «Pour espérer passer au second tour, il fallait gagner contre la Slovénie et avoir une chance face aux deux autres favoris du groupe. Maintenant, ça ne va pas être simple d’aller chercher une victoire contre les Anglais et les Américains. Cela dit, tout reste possible mais il faut se battre dur.»
Il tire sur Domenech
Pour l’ex-meneur de jeu de l’équipe de France, Zinédine Zidane, les joueurs français versent trop dans un jeu individuel. C’est ce qui explique leurs lacunes collectives.
«Une Coupe du monde, c’est très court. Certains ne la joueront peut-être jamais plus. Il faut donc mettre son ego de côté et travailler pour le collectif.
Ce n’est pas ce qu’on a vu lors du dernier match. Aucun joueur ne doit revendiquer quoi que ce soit. La seule revendication qu’ils puissent avoir, c’est de vouloir apporter quelque chose sur le terrain.» Un peu plus loin, Zizou a été on ne peut plus clair à propos de l’actuel sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech : «Le problème vient peut-être du sélectionneur. En 98, il y avait un dialogue entre Jacquet, l’entraîneur, et deux énormes joueurs, Laurent Blanc et Didier Deschamps, qui sont depuis devenus entraîneurs. C’est ce qu’il faut. Après, le reste suivait.»