Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, a estimé dimanche à Alger que le corps électoral devrait percevoir les législatives du 10 mai comme un devoir « dicté par les valeurs civilisationnelles et républicaines ».
Dans une allocution à l’ouverture de la session de printemps de l’APN, M. Ziari a indiqué que l’Algérie sera le 10 mai prochain « au rendez-vous avec les urnes pour élire sa nouvelle Assemblée populaire nationale et que le corps électoral devait, face à cet enjeu, percevoir le scrutin comme un devoir « dicté par les valeurs civilisationnelles et républicaines et une obligation qui lui offrira l’opportunité d’adhérer à la construction de son avenir ».
Le président de l’APN a rappelé que le rôle fondamental des membres de l’Assemblée « consiste à inviter les Algériens et les Algériennes à se rendre en masse aux urnes pour accomplir avant tout leur devoir de citoyenneté en choisissant librement les candidats qui répondent, à leur sens, aux critères qu’ils définissent et en vue de conférer par la suite crédibilité au scrutin et légitimité aux institutions élues ».
S’agissant des prochaines législatives, M. Ziari a estimé que les idées, programmes, compétences et crédibilités des candidats sont « les seuls sujets qui méritent d’être au centre du débat électoral » soulignant « le devoir de chacun d’entre nous de faire du rendez-vous du 10 mai, un moment historique pour la démocratie ».
La présente session étant la dernière du 6eme mandat de l’APN qui coïncide avec la préparation des prochaines élections législatives, M. Ziari a indiqué que les urnes permettront de dégager « une nouvelle assemblée représentative qui, nous l’éspérons, perpétuera le processus démocratique et assurera la consolidation de l’édification nationale et la promotion du système législatif national ».
Evaluation l’action de l’APN durant la précédente session, M. Ziari a souligné que les lois adoptées « constituent aujourd’hui une base légitime des réformes efficientes initiées en 1999 par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika ». Le bilan de cette session, a-t-il estimé, « semble en toute objectivité riche et probant » à tous les niveaux.
L’APN a-t-il encore rappelé, a adopté durant cette sixiéme législature 72 lois comportant 4200 articles juridiques et tenu 303 sessions ordinaires lors des six sessions parlementaires. Le bureau de l’APN a tenu 109 réunions et émis 26 directives portant sur différents domaines. Pour ce qui est de l’examen et la valorisation des lois soumises par le gouvernement, 2165 amendements proposés par les députés et les commissions permanentes ont été examinés avec l’intégration de 339 propositions dans la mouture finale des lois adoptées.
Les cinq lois de finances et les autres lois de finances complémentaires votées par l’APN, a poursuivi le président de la chambre basse du Parlement, ont permis d’ »asseoir le cadre juridique pour financer les objectifs de développement arrêtés par l’Etat » faisant de l’Algérie, a-t-il dit, « le premier pays dans le monde à consacrer un taux important de son PIB aux mutations sociales ».
Il a cité, dans ce cadre, le programme quinquennal 2010-2014 auquel l’Etat a consacré une enveloppe financière d’un montant de 286 milliards dollars au titre des dépenses publiques le qualifiant de plan « le plus ambitieux que l’Algérie ait jamais connu »
