Le règlement de la question sahraouie incombe aux Nations unies et à la communauté internationale
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari a souligné que la question du Sahara occidental a connu des étapes importantes de règlement, ajoutant qu’ »il incombait aux Nations unies et à la communauté internationale de mettre définitivement un terme à cette tragédie ».
Dans une allocution prononcée lors de sa première visite officielle au Sahara occidental à l’invitation de son homologue sahraoui, M. Mahfoud Ali Beiba, M. Ziari a affirmé que « l’Algérie qui a connu les affres de l’occupation et de l’injustice n’a jamais cessé, depuis le recouvrement de sa souveraineté nationale, de soutenir les mouvements de libération des peuples de par le monde comme c’est le cas avec le Polisario étant convaincue du droit à l’autodétermination, sans être partie au conflit ».
Il a indiqué que la position des autorités officielles algériennes et de la classe politique, partis et instances élues dont le parlement, « est immuable quant au principe du respect de l’application des décisions onusiennes et du règlement du conflit dans le cadre de la légalité internationale ». Le président de l’APN a ajouté que la question sahraouie est le conflit le plus long en Afrique, rappelant la position immuable de l’Algérie qui « soutient dans tous les fora internationaux que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation ».
M. Ziari a salué en outre, les efforts diplomatiques sahraouis qui ont notamment amené le Conseil de sécurité à réitérer son appel (résolution 1871 de 2009) à poursuivre les négociations entre le Royaume marocain et le Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui pour un règlement politique durable sur la base d’un référendum sur l’autodétermination. Il a rappelé la position de l’Union africaine (UA) qui a appelé lors de sa session spéciale tenue à Tripoli (Libye) à « multiplier les efforts pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination par voie référendaire ».
Le président de l’APN a évoqué les efforts fructueux de la diplomatie sahraouie précisant à ce propos, que la 4e commission de l’ONU en charge des questions politiques réunie en octobre 2009 avait affirmé que « la question du Sahara occidental est une question de décolonisation » tout en reconnaissant « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à son indépendance ».
Par ailleurs, M. Ziari s’est félicité de la poursuite de la coopération entre l’APN et le parlement sahraoui fondée sur la concertation pour un échange d’expériences et de vues sur les grandes questions internationales intéressant la région du Maghreb et le monde arabe et africain confronté à de grands défis.
Il a précisé que « l’Algérie poursuivra ses efforts aux plans régional et international au sein de l’ONU et de l’UA et aussi dans le cadre des institutions parlementaires internationales pour élargir le soutien à la cause sahraouie ».
A propos de l’Union du Maghreb arabe, le président de l’APN a indiqué que la consolidation de l’édification de l’UMA « ne se fera pas au détriment de la question sahraouie ». Le respect des droits des peuples à l’autodétermination, a-t-t-il dit, « contribue incontestablement à la construction d’un Maghreb arabe libre, fort et serein qui exprime réellement les aspirations des peuples de la région à l’unité, à la stabilité et au progrès ».
Il a appelé enfin, à accélérer le règlement de la question du Sahara occidental conformément aux chartes et décisions internationales ce qui « éliminera certainement un foyer de tension qui n’a que trop duré et redonnera à un peuple sa souveraineté et son droit à la liberté et à une vie digne ».
APS