Pour le capitaine de la sélection nationale, ce nul concédé face à la Tanzanie est à mettre aux oubliettes, surtout après avoir perdu deux précieux points à domicile, mais pour lui, les phases qualificatives ne font que commencer, le chemin est encore long et rien n’est encore joué.
Un mot sur ce résultat…
Je ne vous cacherai pas que ma déception est très grande après ce résultat concédé face à la Tanzanie. Mais il faut admettre que la chance nous a tourné le dos.
Nous nous sommes créés beaucoup d’occasions, malheureusement la dernière touche était absente, ce qui a joué en notre défaveur.
En d’autres termes, nous avons manqué de réussite. Pour résumer le tout, je pense que nous avons usé de précipitation pour arriver très vite dans le camp adverse.
Ajouter à cela l’inefficacité face au gardien de but tanzanien. Ils n’ont pas eu d’occasion, par contre, tout s’est joué sur une balle arrêtée qu’ils ont su traduire en but.
D’autant que l’adversaire vous a en quelque sorte surpris par sa prestation, non ?
Le meilleur scénario pour nous était de marquer un but avant d’en encaisser, malheureusement on a vécu le contraire où l’adversaire qui a procédé par des contres nous a surpris dans un moment très délicat.
Votre déception doit être plus grande en tant que capitaine d’équipe, n’est-ce pas ?
Absolument, je me devais de prendre cette responsabilité en tant que nouveau capitaine de l’équipe. Et je tenais à réussir ma mission jusqu’au bout, mais malheureusement pour moi, cela ne s’est pas concrétisé sur le terrain et le résultat final en dit long.
Qu’avez-vous à dire sur les chances de l’équipe nationale qui a raté ses débuts en perdant deux précieux points à domicile ?
C’est vrai que ce n’est que le premier match de ces phases qualificatives qu’on n’a pas su bien négocier, mais il reste encore un long chemin à parcourir. Par contre, on doit obligatoirement gagner à l’extérieur.
Pour résumer le tout, nous ne sommes qu’au premier match mais il va falloir aller gagner à l’extérieur désormais.
Youcef Rekhroukh
