Antar Yahia (défenseur et capitaine de l’Algérie): «Le peuple algérien peut être fier de son équipe nationale, même s’il y a de la frustration. Le résultat final me reste en travers de la gorge car il y avait la place pour passer.
Mais on n’a pas de regret à avoir sur la manière: on a tout donné. Nous sommes critiqués par certains. Mais il faut rester les pieds sur terre: l’Algérie ce n’est ni le Brésil, ni l’Argentine. C’est une bonne équipe. Il faut être optimiste pour l’avenir. Nous avons une bonne base».
Karim Ziani (milieu de terrain de l’Algérie, Photo Presse-Sports): «Nous sommes désolés pour le peuple algérien. Mais les gens doivent savoir qu’on a tout donné. On n’a rien lâché. Nous avons eu les occasions pour gagner et au final on se fait prendre en contre. C’est le football. Nous avions les jambes coupées durant les vingt dernières minutes. C’était très dur sur le plan physique. On part la tête haute. Nous avons construit une équipe en Afrique du Sud et nous avons découvert un grand gardien (Rais MBolhi)».
Nadir Belhadj (défenseur de l’Algérie): «On est tombé sur une très bonne équipe des Etats-Unis qui était sans doute mieux préparée que nous. Physiquement, c’était difficile. Les Américains, c’est du costaud. Malgré tout, on a eu des occasions mais, comme d’habitude, il nous a manqué des buts. L’Algérie est une nation qui monte. J’espère que dans quatre ans, nous serons à nouveau de la partie, pour faire mieux. Nous avons du talent».
Bob Bradley (sélectionneur des Etats-Unis): «Le football continue de se développer aux Etats-Unis. Les autres sports ont une longue tradition, une longue histoire. Mais nous sommes en train d’écrire l’histoire de ce sport aux Etats-Unis. Lorsqu’on est arrivé au stade aujourd’hui, c’était formidable, il y avait des centaines de supporters avec leurs drapeaux tout autour du bus. Cela ne nous arrive pas toujours, et le vivre ici, en Afrique du Sud, c’est vraiment exceptionnel».
Landon Donovan (milieu des Etats-Unis, élu «homme du match»): «Parfois, dans le football, il y a des matches comme ça. On a beaucoup d’occasions mais on ne marque pas. Mais il n’y a qu’une chose à faire dans ces cas-là, c’est continuer et continuer encore. Ces quatre dernières années, après le Mondial 2006 (élimination des Etats-Unis au 1er tour, NDLR), il s’est passé beaucoup de choses pour moi (ému), c’était très difficile. Ce résultat me rend heureux. Quand on essaye de faire du mieux possible, c’est bien d’être récompensé». (AFP)