La mort dans l’âme, Karim fut contraint de déclarer forfait lors de l’échauffement, il y revient.
– Karim, finalement, vous étiez contraint de laisser votre place à Ghezzal…
– Effectivement à l’échauffement, j’ai ressenti des douleurs à la cuisse alors que je pensais que cette blessure était guérie. J’ai dû, contre mon gré, déclarer forfait.
– En quittant l’échauffement, on a vu que vous aviez la tête des mauvais jours…
– C’est normal que je sois déçu, car ce match, au vu de son importance, je voulais absolument le jouer, j’étais, comme on dirait, atterré. Mais c’est le destin, je ne pouvais faire autrement. L’essentiel est que mes camarades aient réussi à arracher cette victoire qui était impérative avant le déroulement de la partie.
– Ce succès relance l’EN dans la course pour la qualification ?
– Ce n’est pas uniquement l’Algérie qui est relancée, mais toutes les équipes qui repartent à zéro, il y a une seconde phase des éliminatoires qui débutera en été, il faut absolument bien la négocier, et, d’après ce que nous prévoyons, ça va être dur pour tout le monde, notamment depuis que les données ont changé lors de cette dernière journée. Comme d’habitude, on s’y accrochera jusqu’au bout pour parvenir à la fin à s’assurer le ticket de la qualification pour la CAN 2012.
– Eu égard à la prestation de l’équipe nationale face au Maroc, beaucoup de travail vous attend ?
– De toutes les façons, notre but a été atteint, c’est-à-dire glaner les trois points de la victoire, c’était primordial pour espérer survivre dans cette compétition. Maintenant que c’est fait, on a devant nous deux mois et demi (prochain match au Maroc début juin) pour rectifier nos lacunes et repartir d’un bon pied après.
– Vous qui êtes un titulaire en puissance, on imagine que voir le match en tant que spectateur a été dur pour vous ?
– Ah, ce match je ne l’ai pas vu de la même manière, je préfère de loin être sur le terrain qu’en dehors, car c’était très stressant (rires !)