Ziani forfait à la dernière minute «C’est beaucoup plus stressant de suivre le match du banc de touche»

Ziani forfait à la dernière minute «C’est beaucoup plus stressant de suivre le match du banc de touche»
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La sélection algérienne a eu un coup dur hier à quelques minutes du début du match victorieux face au Maroc. Karim Ziani a quitté précipitamment ses coéquipiers alors qu’il était en plein échauffement.

Le joueur s’est dirigé directement vers les vestiaires la mine grise, il sera suivi par Abdelhak Benchikha. Quelques instants plus tard, le sélectionneur national a rejoint le terrain sans le numéro 15 des Verts, il était, dès lors, clair que la blessure, qui a poussé le joueur de Kayseri à effectuer une IRM à Annaba après son arrivée dans cette ville, a eu raison de lui.



Une fois la défection du joueur confirmée par le staff technique, Benchikha a ordonné à Ghezzal d’aller s’échauffer avec les titulaires. Selon des indiscrétions en provenance du vestiaire de l’Algérie, l’international algérien a ressenti la même douleur au mollet qui l’avait poussé à faire plusieurs radios ces derniers jours, et qui l’a finalement privé du derby.

Le public l’a réclamé quand même en cours de match

LG Algérie

Blessé lors des échauffements qui ont précédé la rencontre, Karim Ziani n’a pas pris part au match, son nom a été barré à la toute dernière minute par Benchikha. Toutefois, le joueur de Kayserispor a suivi la partie à partir du banc des remplaçants, au moment où son absence se faisait de plus en plus ressentir sur la pelouse du 19-Mai-1956. C’est la raison d’ailleurs qui a poussé le public, après l’heure de jeu, à réclamer son entrée en scandant son nom, et ce, durant de longues minutes.

A la fin du match, on a croisé l’actuel pensionnaire du championnat turc qui nous dira ceci : «J’aurais aimé être de la partie, mais ma blessure m’a empêché d’être sur le terrain, car elle me faisait trop mal, le plus important dans toute cette histoire, c’est la victoire. Je vous assure que j’avais du mal à suivre la partie du banc de touche. C’est trop difficile, car c’est plus stressant d’être sur la touche que de prendre part à une rencontre.»