«Zéro fuite» selon un responsable, Les sujets de Bac acheminés par avions militaires

«Zéro fuite» selon un responsable, Les sujets de Bac acheminés par avions militaires
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La fuite des sujets du bac est quasiment impossible. Affirmation faite, hier, par le directeur de l’enseignement secondaire, Abdelkader Missoum, qui vient de ce fait, couper court aux rumeurs qui circulent d’ores et déjà sur les réseaux sociaux, autour d’une telle éventualité. La préparation est minutieuse à la limite du militaire, puisque même l’acheminement des sujets au niveau des centres d’examens se fera cette année par des avions militaires.

«Ceux qui prétendent qu’il y a la moindre fuite, qu’ils le prouvent. La rumeur a toujours existée parce qu’il y a de la spéculation. En phase de préparation des examens du baccalauréat, certains enseignants essaient d’orienter leurs élèves vers tel ou tel programme. Naïvement, certains croient que les sujets porteront sur tel ou tel programme », a déclaré Abdelkader Missoum. « Cela ne peut être vrai puisque le dispositif du baccalauréat est d’un sérieux indescriptible.

Il est d’une organisation quasi militaire », a-t-il relevé sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. En chiffres, le directeur de l’enseignement secondaire au ministère de l’Education nationale, a indiqué que 569 181 candidats seront au rendez-vous du baccalauréat 2013, et ce, à compter de dimanche 2 juin prochain. « Pour les surveillants, leur nombre n’est pas limitatif, mais nous devons garantir le minimum de quatre surveillants dans chaque salle d’examen destinée aux candidats libres ainsi que trois surveillants pour les candidats scolarisés. Aussi, les candidats handicapés seront encadrés par des enseignants », a-t-il souligné à ce titre.

« Nous sommes à notre 50e baccalauréat depuis l’indépendance. Nous nous permettons de dire que nous avons l’expérience nécessaire pour organiser un examen de ce niveau-là. S’agissant des conditions, nous y songeons depuis le début de l’année scolaire. Nous n’attendons pas le jour les dernières semaines pour le faire », a-t-il dit, notant, en outre, que chaque année, il y a des mesures pour améliorer le niveau pédagogique. « Nous essayons de réunir le maximum de conditions pour aider les élèves à bien s’y préparer. Il est vrai aussi, dit-il, que l’avènement de l’Internet depuis maintenant une dizaine d’années, y est pour beaucoup », a soutenu le directeur de l’enseignement secondaire au ministère de l’Education nationale. Ce dernier a évoqué dans la foulée, les mouvements de protestation qu’a connu le secteur, estimant que l’activité syndicale ne devrait pas aller contre l’intérêt des élèves. «Ces mêmes syndicalistes, sont eux-mêmes parents d’enfants.

LG Algérie

Il n’est pas question de porter préjudices au déroulement des examens la loi préserve cela ». Ajoutant que «le ministre reçoit régulièrement ces syndicalistes, il y a un dialogue permanent entre les deux parties », a souligné Abdelkader Missoum, qui a assuré que les cours dispensés n’ont pas été « vraiment perturbés » par les grèves. « Le suivi que nous avions assuré au niveau des différents paliers, nous confirme que malgré toutes les perturbations – dues aux mouvements des grèves des enseignants – il y a eu organisation de séances de récupération y compris une partie des vacances qui a été sacrifiée afin de rattraper ce que nous pouvions rattraper.

Nous estimons que les programmes ont été exécutés à hauteur de 93 % », a-t-il fait remarquer. Pour ce qui des places pédagogiques au niveau des universités, le problème ne se pose plus. Il dira toutefois, l’orientation se fera par ordre de mérite, autrement dit, les notes élevées seront toujours exigées pour aspirer à un premier choix en matière de filières. Tout comme le premier responsable du secteur, le directeur de l’enseignement secondaire n’a pas voulu donner un pronostic du taux de réussite dans la prochaine session du bac, mais il s’est contenté de dire qu’actuellement, il existe une tendance haussière, « je pense que l’année 2013 ne peut être l’exception ».

Par Rebiha Akriche