Zerhouni estime que la Constitution doit s’inscrire dans la durée et assurer une stabilité

Zerhouni estime que la Constitution doit s’inscrire dans la durée et assurer une stabilité
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ALGER – L’ancien vice-premier ministre, Noureddine Yazid Zerhouni a estimé lundi à Alger que la future Constitution « doit s’inscrire dans la durée de manière à assurer une stabilité et des programmes de développement à long terme ».

M. Zerhouni, invité à la concertation sur la révision de la Constitution en tant que personnalité nationale, a ajouté, dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, que la préparation de la Constitution doit tenir compte de la « période particulière et délicate que traverse l’Algérie qui est caractérisée par beaucoup de défis et enjeux » liés essentiellement au contexte sécuritaire de la région.

Il a, à cet égard, estimé que le refus de chercher de nouvelles voies, « n’était pas la meilleure des possibilités » pour faire éviter une fragilisation au pays.

En outre, M. Zerhouni a mis l’accent sur l’importance d’une répartition complémentaire de la gestion centralisée pour arriver, a-t-il dit, à un « contrôle effectif » des représentants de la souveraineté populaire au niveau des communes et des wilayas, ajoutant qu’il fallait penser le fonctionnement des administrations locales et confirmer leurs responsabilités.

« La Constitution est un document fondamental pour organiser les rapports entre les trois pouvoirs. J’ai pensé utile de préciser que la Constitution à elle seule n’est pas suffisante pour organiser la vie politique et démocratique qui répond aux principes basiques de la souveraineté populaire », a-t-il, par ailleurs, indiqué.

Il a, à ce propos, mis en avant l’importance de mettre en place des mécanismes et de définir les règles qui, a-t-il noté, « fassent émerger les élites et leur permettront d’assumer pleinement leurs responsabilités », relevant la nécessité de « revoir » et d’ »adapter » les lois organiques comme celles relatives aux syndicats, médias, partis politiques et associations.