Zerhouni au sujet de l’assassinat de Ali Tounsi «La justice y planche déjà»

Zerhouni au sujet de l’assassinat de Ali Tounsi «La justice y planche déjà»

Donné pour mort par certains alors que d’autres parlent de son audition dans les tout prochains jours, l’assassin du Premier policier du pays, jeudi dernier, est hors de danger et poursuit sa convalescence.

C’est le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui vient de battre en brèche toutes les supputations et spéculations au sujet de l’état de santé du colonel et chef de la division héliportée de la police nationale, Chouaib Oultache.

Interrogé à ce sujet, hier, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Conseil de la Nation,Yazid Zerhouni n’a pas laissé les journalistes sur leur faim en distillant des éléments sur ce malheureux épisode.

Promettant de prime abord une transparence totale dans le traitement de l’affaire, il confirmera que Chouaib Oultache est encore vivant, se permettant une digression en invitant son auditoire à « le laisser (l’assassin, ndlr) récupérer ».

Déclarant qu’il n’y avait pas de témoins directs du crime, Zerhouni dira que la justice, qui a déjà entamé son travail, traitera le dossier dans le moindre détail. À propos du successeur de feu Ali Tounsi, Zerhouni affirme avoir fait plusieurs propositions au président de la République.

Par ailleurs et au sujet des Codes de la commune et de wilaya qui, décidément, se font désirer tant ils ont été annoncés à maintes reprises, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales dira que leur étude n’est pas encore achevée. «Il faudra qu’ils passent en Conseil des ministres avant sa présentation à l’appréciation des députés et des membres du Conseil de la Nation», soulignera-t-il à ce sujet.

Actualité oblige faite de scandales de corruption touchant les plus gros bras de l’économie nationale et bien d’institutions Étatiques, le ministre de l’Intérieur inscrira l’amendement, il y a un peu plus d’une année, du Code des marchés publics dans le cadre de la lutte contre le fléau de la corruption.

À ce propos, le représentant du gouvernement n’a pas fait dans la litote : « Il est nécessaire, il faut le respecter car il constitue une garantie du bon usage des deniers publics », affirmera le ministre.

Dans une précédente déclaration, Yazid Zerhouni avait indiqué qu’avec le nouveau Code communal, des solutions seront apportées aux problèmes que connaissent certaines Assemblées populaires communales (APC), lesquelles sont actuellement dans «l’impasse», précisant que le nombre de ces APC ne dépasse pas la dizaine.

Hacène Nait Amara