Zerguine rassure sur les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie et affiche les ambitions de Sonatrach

Zerguine rassure sur les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie et affiche les ambitions de Sonatrach
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Le PDG du groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a rassuré mardi sur les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie qu’il dit pouvoir maintenir malgré le déclin de certains gisements, tout en affichant les ambitions de son groupe pour poursuivre son développement notamment dans la pétrochimie.

Le dirigeant de Sonatrach, qui s’exprimait lors de sa première sortie médiatique consacrée à la présentation des résultats provisoires du groupe, a affirmé que le maintien des réserves prouvées de l’Algérie évaluées à 4 milliards de tonnes équivalents pétrole (Tep), « est une performance en soi ».

Tout en reconnaissant que l’Algérie ne fait plus de grandes découvertes comme celles de Hassi R’mel et Hassi Messaoud, M. Zerguine a soutenu que même les petites découvertes, quand elles sont nombreuses, peuvent compenser les grandes en quantité.

Le premier responsable de Sonatrach, qui s’est abstenu d’emblée à avancer le taux de remplacement des quantités extraites, a fini par annoncer que leur renouvellement avoisine entre 40% et 50% lors de la dernière décennie.

« Il faut analyser la situation sur une longue période, tout dépend des découvertes, des fois il faut mettre plusieurs années pour qu’elles soient comptabilisées dans les réserves », a-t-il expliqué.

Le PDG de Sonatrach a par ailleurs refusé les accusations portées à son groupe, selon lesquelles, le premier groupe énergétique africain manquait d’ambitions de développement notamment à l’international.

Rebondissant sur une question à ce propos, M. Zerguine a déclaré qu’il respectait l’avis des gens qui « les narguent » (les dirigeants du groupe) sur ce sujet mais a tenu à soulever que la consécration d’un milliard de dollars pour l’exploration internationale est « une grande ambition ».

Selon ses explications l’actionnaire de Sonatrach qui est l’Etat algérien les autorise actuellement à investir dans l’exploration. C’est à ce titre que le groupe algérien est allé investir en Libye et en Tunisie, où il a réalisé trois découvertes.

« Globalement l’international fonctionne bien et rapporte des bénéfices chaque année mais il n’y pas de bilan consolidé sur nos résultats à l’international »,  déclaré le PDG de Sonatrach sans communiquer les résultats du groupe à l’étranger tel que demandé par les journalistes présents à cette conférence de presse. Au plan national M. Zerguine n’est pas allé avec le dos de la cuillère, affirmant que le développement de la pétrochimie accuse « un retard très important ». Il mise sur la reprise de cette activité avec la réalisation de deux complexes d’ammoniaque et d’urée, la réhabilitation des raffineries et le lancement prochain d’un nouveau programme pour de nouvelles usines de raffinage.

En attendant la concrétisation de ces projets le dirigeant de Sonatrach s’est dit engagé à satisfaire la demande nationale en carburants de plus enplus en croissance par le recours à l’importation