Mohamed-Lamine Zemmamouche a déjà la tête au quart de finale de vendredi, face à l’Afrique du Sud. Il dit s’attendre à un match intense où tout peut arriver. Explication.
On gère ça plutôt bien. La coupure nous a fait du bien. Ç’a permis à tout le monde de digérer les matchs du premier tour. Là, on s’attaque à une autre étape. L’on s’attend à ce que la tâche se durcisse. L’enjeu sera plus grand. Je pense que notre groupe a déjà montré qu’il était costaud dans la difficulté.
Auriez-vous souhaité affronter un autre adversaire que l’Afrique du Sud, qu’on présente ici comme le favori au titre ?
Non, pas spécialement. A ce niveau de la compétition, tous les adversaires se valent. Du coup, l’Afrique du Sud ou un autre, c’est du pareil au même pour nous. C’est un bon test pour l’équipe. A nous de prouver que nous avons du caractère.
Quels sont les paramètres qui peuvent basculer le match vers l’un ou l’autre ?
Il y en a plusieurs. Ça va se jouer sur des détails, c’est certain. Il faudra se montrer costaud. Ne rien lâcher sur le terrain. La concentration doit être aussi de mise. L’on part sur la probabilité de jouer 120 minutes. Tout peut arriver.
Vous préparez-vous à l’hypothèse d’aller aux tirs au but ?
On se prépare à toutes les éventualités. Il ne faut rien laisser au hasard. Après, si vous voulez mon avis, je pense que le match sera plié avant les tirs au but.
Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
C’est juste un pressentiment.