Le portier de l’USMA, Mohamed Amine Zemmamouche, aime la discrétion et veut travailler loin des feux de la rampe.
Le temps d’Algérie : Comment se déroule la préparation du Mondial 2014 ?
Mohamed Zemmamouche : Tout se passe bien. On travaille dur, dans une très bonne ambiance. Cela fait deux ans qu’on est ensemble et les relations sont très solides entre nous. Notre objectif est d’être fin prêt pour le Mondial.
La pression commence à monter surtout que vous êtes isolés au CTN de Sidi Moussa ?
La pression est toujours là, car porter le maillot national est une lourde responsabilité. Le sélectionneur national a sa propre méthode et il a décidé qu’on devait se préparer loin des regards. Je ne vous cache pas que sa méthode me plaît et m’arrange bien. J’aime travailler dans la discrétion, loin des feux de la rampe.
Vous allez renouer avec la compétition le 31 mai face à l’Arménie, comment s’annonce pour vous ce match ?
C’est juste un match de préparation qui nous permettra de replonger dans la compétition. Le résultat importe peu dans les matches amicaux. Nos supporters ne doivent pas nous juger sur la base de ces rencontres de préparation. On peut passer à côté dans ces rencontres et réussir une bonne coupe du monde.
Le sélectionneur national vous a-t-il parlé du classement des gardiens de but ?
Non, pas encore. Personne n’est sûr pour le moment d’être titulaire. Le sélectionneur national est en train d’essayer plusieurs variantes pour que le groupe reste mobilisé et concentré. Il y a une concurrence saine entre nous. J’espère bien évidemment garder ma place de titulaire. C’est mon objectif.
Vous êtes retenu pour le Mondial 2014 après avoir été privé du Mondial 2010. vous avez pris une belle revanche sur le sort, n’est-ce pas ?
Ma mise à l’écart en 2010 m’a fait mal, mais j’ai positivé et continué à travailler. J’ai toujours respecté les choix de mes entraîneurs. J’ai réussi à rebondir et j’ai retrouvé ma place en équipe nationale. Je suis content de faire partie des joueurs qui iront au Brésil. C’est un rêve qui se réalise.
On parle de vous à Montpellier la saison prochaine, qu’en est-il au juste ?
J’ai une offre concrète, mais je ne suis pas maître de mon destin. J’aimerais bien embrasser une carrière professionnelle en Europe, cela fait partie de mes objectifs, mais le dernier mot revient au président de l’USMA. J’espère qu’il va se montrer compréhensif. C’est une question de mektoub avant tout.
L. B.