Zemali appelle les syndicats grévistes à reprendre le travail

Zemali appelle les syndicats grévistes à reprendre le travail

e ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali, a lancé, vendredi à partir d’Oran, un appel aux syndicats grévistes des secteurs de l’éducation nationale et de la santé à revenir à la raison et à rejoindre leurs postes de travail, soulignant que les portes du dialogue sont toujours ouvertes, indique l’APS.

Au cours d’un point de presse organisé en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la capitale de l’Ouest, le ministre a ajouté que le dialogue permet de trouver des solutions aux problèmes de chaque secteur, car l’Etat possède les mécanismes nécessaires pour trouver les solutions idoines aux problèmes dans tous les secteurs.

Le ministre a soutenu que la persistance dans la grève ne fait que nuire aux intérêts directs des malades et des élèves.

Nous sommes conscients qu’il y a des problèmes dans ces secteurs, mais il y a également un développement notable dans les secteurs de l’éducation nationale et de la santé et même si les revendications des grévistes sont légitimes, il ne demeure pas moins que le moyen utilisé par les syndicats pour les demander est illégal, car la justice a déclaré ces mouvements illégaux, a indiqué le ministre.

Il a également estimé que la grève permet aux syndicats d’attirer l’attention et c’est chose faite.   Maintenant, il reste le dialogue comme moyen de trouver des solutions à tous les problèmes, a-t-il précisé.

Nous avons rencontré les syndicats grévistes de l’éducation et nous leur avons demandé de reprendre le travail car, leur action est illégale, et que nous leur serviront d’avocats pour satisfaire leurs revendications, mais ces syndicats ont persisté dans leur logique et la justice a tranché et que toutes les parties doivent respecter la décision de la justice, a encore précisé M. Zemali.

Aujourd’hui, nous ne pouvons même pas servir d’intermédiaire, surtout que le mouvement a été déclaré illégal, a-t-il encore indiqué, soulignant que les grévistes sont en état d’abandon de poste dont les mesures légales sont connues.