Présidant la cérémonie d’installation du nouveau président de la cour de Ouargla,
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a rendu, jeudi, a rendu hommage à l’Armée nationale populaire (ANP) pour son rôle capital dans la lutte contre les menaces criminelles tout au long de nos frontières.
« Bien que ses valeureux enfants veillent sur sa sécurité et sa stabilité, l’Algérie a plus que jamais besoin de la vigilance de tout un chacun pour contrer les velléités de convoitise », a-t-il ajouté.
M. Zeghmati a mis l’accent, sur l’impératif de mobiliser l’ensemble des mécanismes de prévention et de coercition face à la criminalité, sous toutes ses formes, notamment dans les régions du Sud et les zones frontalières.
Le ministre a plaidé pour «la mobilisation de tous les mécanismes de prévention et de coercition face à la criminalité, sous toutes ses formes, et ce, dans le cadre du respect des droits et des libertés, notamment le droit à un procès équitable».
Evoquant les juridictions à compétence territoriale élargie, le ministre a souligné leur rôle capital en matière de «lutte contre les différentes formes de criminalité à l’image de la contrebande, dont souffre le pays particulièrement dans les régions du Sud et les zones frontalières». M. Zeghmati a mis en avant, par ailleurs, les dangers du trafic de drogue à travers les tentatives d’introduction de ces substances en grande quantité sur le territoire national, notamment sur la santé des générations futures et la menace que ce fléau constitue pour l’échelle sociale et la stabilité du pays.
Saluant les efforts de toutes les volontés dévouées dans la société et des institutions en charge de la prévention et de la lutte contre la criminalité, le ministre a estimé nécessaire de conférer aux juridictions des prérogatives plus larges en matière de gestion des enquêtes et du renforcement de leurs composantes par des magistrats compétents dans les domaines en relation avec les différents aspects de la criminalité. «Afin de concrétiser cet objectif, des amendements doivent être introduits au code de procédure pénale, notamment dans ses dispositions relatives à ces juridictions», a soutenu le ministre relevant la lourde responsabilité qui incombe aux magistrats aujourd’hui.