L’entame des travaux dudit projet est prévue pour le premier trimestre 2013
C’est à la Sonatrach que revient la charge de la réalisation du transfert de gaz à In Salah.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a posé hier la première pierre du projet de transfert du gaz de In Salah-Tamanrasset. Le coût prévisionnel de ce projet stratégique est de l’ordre de 20 milliards de dinars.
D’une capacité de 700 millions de m3/an, ce projet structurant devant alimenter les ville de Arak, In Eker, In Amguel et enfin la ville de Tamanrasset, n’est qu’au stade de balisage de l’itinéraire du tracé. Le ministre s’est montré intéressé par l’identité du maître d’ouvrage et de l’entreprise réalisatrice de ce projet de gazoduc.
Le ministre déclare de prime abord qu’il n’est pas question que ce soit Sonelgaz qui réalisera ce projet très important. Yousfi a fait savoir au président directeur de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, que c’est à sa compagnie qu’incombe la responsabilité complète concernant la prise en charge de ce projet, et ce depuis l’étude jusqu’à la réalisation.
Cependant, si le ministre a insisté sur cette option, le premier responsable de la compagnie publique des hydrocarbures, qui a cité les délais normatifs et ceux d’urgence, n’a pas manqué de souligner que la réalisation de ce projet qui sera destiné à l’alimentation du marché national, nécessite d’abord l’obtention de l’aide financière de l’Etat. Le ministre a voulu que la propriété de ce projet revienne à la Sonatrach en exprimant son appréhension par rapport à un éventuel conflit qui serait né d’une réalisation mixte entre le groupe Sonelgaz et Sonatrach à l’instar de certaine rivalité sur un certain nombre de raffineries. Tout en prévoyant de rediscuter dans les brefs délais sur ce projet, Yousfi a accepté l’idée d’une convention entre Sonelgaz et Sonatrach en vue de solliciter l’aide de l’Etat. L’entame des travaux dudit projet est prévue pour le premier trimestre 2013. En outre, le ministre a insisté auprès des responsables de Sonatrach pour mettre tous les moyens et procéder rapidement au démarrage de ce projet d’une importance certaine en cette conjoncture. Dans son périple, le ministre s’est rendu à Tisselt, à quelque 140 km au nord-est de Tamanrasset. Il s’y est enquis de la situation du gisement de marbre de cette région désertique. Une immense bande de marbre sur un couloire long de prés de 100 km. Si la fissuration de la roche n’est pas allée en profondeur, ce gisement sera une réserve astronomique, dira un géologue de l’Orgm présent avec la délégation. Par ailleurs, le ministre a également visité le dépôt de carburant de Tamanrasset. Cette installation de stockage de trois types de carburants à savoir, l’essence, le gasoil et jet A1 est d’une capacité de 48.000 m3 et possédant une autonomie de 3 mois. Deux centrales électriques ont aussi été inaugurées.