Yebda «Je conseillerai Ziani et Bougherra à Napoli»

Yebda «Je conseillerai Ziani et Bougherra à Napoli»
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Que ce soit en Algérie, en France ou à Napoli, Hassen Yebda fait l’actualité. Il est sollicité par les médias pour des entretiens. Hier, la Radio Marti, proche du club napolitain, a accroché l’international algérien qui a tout déballé : de Napoli, son club, à l’EN algérienne en passant par sa coupe de cheveux et ses habitudes en dehors des stades. Bonne lecture.

– Il y avait 15 000 Napolitains à faire le déplacement à Bologne pour vous soutenir, c’est que vos supporters croient dur comme fer au titre de champion…

– Pour la course au titre, disons qu’il reste encore 6 matches à disputer, cela reste donc du domaine du possible. Pour l’heure, on doit gérer match par match. Notre prochaine rencontre, ce sera contre l’Udinese, ce sera un match difficile. Je dis aux fans de continuer à venir au stade et de nous aider pour gagner. Nous sommes tranquilles et on va continuer à bien travailler.

– Pourquoi Yebda, né en France, a-t-il choisi de jouer pour l’Algérie ?

LG Algérie

– C’est vrai que j’ai fait toutes les sélections jeunes de France. J’ai même remporté un championnat du monde des moins de 17 ans avec eux. Mais la réglementation m’a permis d’opter pour l’Algérie, je l’ai fait. Je l’ai fait à l’âge de 23 ans, l’Algérie, c’est le pays de mes parents, mon pays. Mais je me sens également de nationalité française, le pays où je suis né. Mon modèle est en fait un Viera français.

– Quel international algérien conseilleriez-vous à Naples pour le recruter ?

– Sans hésitation, je dirais Ziani et Bougherra. Ils sont très forts. Mais je dois d’abord consulter ces joueurs s’ils sont intéressés par Napoli. Moi-même, je n’appartiens pas encore à ce club.

– Parlez-nous de vos différentes coiffures…

– La première fois que j’ai teint mes cheveux en blond, c’est quand j’ai remporté la Coupe du monde U17 avec la France. Cette année, je promets que si on gagne le Scudetto, je peindrai mes cheveux en bleu.

– Est-ce qu’Yebda peut vivre à Naples ?

– J’aime vraiment Naples où les gens sont très chaleureux. Je serai très heureux de rester ici et d’y vivre, mais pour cela, on doit attendre la fin de la saison pour mieux voir. J’avais déjà remarqué à quel point le public aimait cette équipe quand je suis venu ici pour jouer avec Benfica. Avant, j’étais spectateur, maintenant je vis cela de l’intérieur.

– La force de Napoli, c’est l’union du groupe, n’est-ce pas ?

– On trouve du plaisir à vivre ensemble sur et en dehors du terrain. Je m’entends parfaitement avec Zuniga, on est tout le temps ensemble. Camilo est une très bonne personne. Même avec l’entraîneur, ça fonctionne très bien. C’est une agréable personne et un grand entraîneur. Nous avons d’excellentes relations basées sur l’honnêteté avant tout.

– Que manque-t-il à Naples pour battre l’AC Milan au sprint final ?

– Ils sont très forts, mais nous avons toutes les chances de faire quelque chose d’incroyable. Milan est une équipe complète de champions et nous avons un grand désir de gagner. Un de mes meilleurs amis est Boateng de Milan, nous nous parlons souvent et évidemment on parle surtout du Scudetto.

– Trois belles choses de Naples et trois choses à changer, selon vous…

– J’aime le climat par rapport à l’Angleterre où j’étais, c’est génial. J’aime toute la ville et la pizza Margherita. Je ne sais pas ce que je n’aime pas… Dire maintenant Vitale…, c’est lui qui m’a appris les mots à Naples.

– Yebda, racontez-nous votre mésaventure avec la police…

– J’ai laissé la voiture en face de la maison le vendredi, avant le départ pour Bologne. Quand je suis rentré dimanche soir, je l’ai trouvée coincée avec les sabots. Maintenant, je sais que je n’ai pas le droit de stationner dans cet endroit précis. (Rires)

Traduction A. I.