Yebda : «Il ne faut pas donner aux Centrafricains plus d’importance qu’ils ne méritent»

Yebda : «Il ne faut pas donner aux Centrafricains plus d’importance qu’ils ne méritent»
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C’est la première fois que Hassan Yebda se déplace avec la sélection en Afrique. S’il dit qu’il n’a pas d’appréhensions, il reconnaît que la mission est difficile, sans plus.

Ce stage ne ressemble peut-être pas aux précédents puisqu’il y a un nouvel entraîneur à la tête de l’Equipe nationale. Un commentaire ?

C’est vrai, il ne ressemble pas aux autres, puisque nous avons trouvé un nouveau sélectionneur en poste. Mais je tiens à vous assurer que nous avons un groupe soudé et qu’il retrouvera tout le soutien dont il a besoin auprès de nous.

Connaissez-vous Benchikha ?

En vérité, non. Mais je le connais à travers la presse qui l’a présenté comme quelqu’un de bien, d’intègre et de compétent.

Ne pensez-vous pas néanmoins que le temps est très court avant votre prochaine sortie pour pouvoir vous adapter à la méthode de votre nouvel entraîneur ?

C’est vrai ce que vous dites, mais que voulez-vous qu’on fasse. Tous les joueurs sont engagés avec leurs clubs respectifs et les dates de la FIFA sont programmées à l’avance. Nous disposons toutefois d’une semaine pour nous adapter au travail et à la vision du coach, et je suis sûr qu’on arrivera à relever le défi. Car nous sommes tous conscients que ce match est très décisif pour nous, et de ce fait, nous allons tout donner pour revenir avec un très bon résultat.

Votre prochain adversaire a réussi à accrocher le Maroc chez lui. Qu’en pensez-vous ?

Il n’y a pas de doute, c’est un adversaire à prendre très au sérieux. Ce match ne sera pas facile pour diverses raisons, d’abord parce qu’il aura lieu chez l’adversaire, ensuite, comme tout le monde le sait, il n’y a plus de petites équipes. Chaque formation est capable de se qualifier. Et comme cette équipe a accroché le Maroc, cela explique tout.

Est-ce que vous avez des informations sur votre adversaire ?

Non, pas du tout. Personnellement, je ne connais rien de cette équipe. Mais le plus important dans ce match, c’est qu’on soit dans notre jour. Il ne faut pas trop focaliser sur cette équipe centrafricaine et il ne faut pas lui donner plus d’importance qu’elle ne mérite. Nous sommes des Mondialistes et c’est à eux de faire des calculs. Non, si on joue sur notre véritable niveau, il n’y a pas de doute, on gagnera.

Mais beaucoup de joueurs seront absents, cela ne vous inquiète pas ?

C’est vrai que ça va être difficile pour nous, surtout l’absence de Ziani. Personnellement, je ne me rappelle pas avoir joué sans lui, c’est un véritable leader et son absence va certainement se faire ressentir. Idem pour Matmour et Guedioura, mais je suis sûr que nous allons pouvoir nous surpasser. A l’occasion, je leur souhaite tous un retour rapide.

Ces temps-ci, vous jouez régulièrement avec Naples et vous devez être mieux en forme que face à la Tanzanie, non ?

Comme vous le savez, rien ne remplace la compétition. Et comme je joue régulièrement, je me sens bien techniquement et physiquement. Le fait que mon entraîneur me fasse confiance me pousse à donner toujours le meilleur de moi-même.

Ce déplacement en Afrique est une première pour vous avec l’Equipe nationale. Des appréhensions ?

Ce n’est pas la première fois puisque j’ai déjà pris part à la CAN. Mais il est vrai que c’est la première fois en éliminatoires. Et pour répondre à votre question, non, je n’ai aucune appréhension.

Un mot pour les supporters de l’EN ?

Je leur demande de nous soutenir comme ils ont l’habitude de le faire, et de notre côté, nous leur promettons de donner le meilleur de nous-mêmes pour revenir avec la victoire.