Le jour J est arrivé pour la sélection nationale algérienne, pour affronter, cet après-midi, l’équipe du Rwanda au stade Amahuro de Kigali.
Cette rencontre entre dans le cadre de la cinquième et avant-dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. La victoire est plus qu’impérative pour les protégés de Vahid Halilhodzic s’ils veulent rester en bonne posture pour se qualifier au dernier tour des éliminatoires. Le Rwanda ne fait pas peur réellement à l’Equipe d’Algérie, vu la différence de niveau entre les deux équipes. Ce match peut, en effet, constituer un piège pour les Verts. Ainsi, ce qui fait peur aux Algériens, du président de la fédération Mohamed Raouraoua au simple supporter, c’est l’arbitre désigné par la commission d’arbitrage de la CAF. Il s’agit du controversé referee guinéen, Yakhouba Keïta. On connaît l’histoire de cet arbitre avec l’Algérie, reste à savoir s’il dirigera le match de cet après-midi d’une main de maître ou il continuera dans la médiocrité, laquelle a fait de lui un simple arbitre, alors qu’il était promis à un très bel avenir dans ce domaine.
Il avait lésé les Algériens en 2009
Yakhouba Keïta a été désigné par la CAF pour officier cette rencontre en compagnie de Sidibé Sidiki, Aboubacar Doumbouya et Ahmed Toure, tous Guinéens. Si les deux juges assistants et le quatrième arbitre sont méconnus des Algériens, ce n’est pas le cas de l’arbitre central, Yakhouba Keïta. Son nom a été enregistré par les Algériens en 2009 lors du match Algérie-Rwanda, en étant le bourreau de l’équipe algérienne au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Depuis ce jour, c’est toute l’Algérie qui se souvient de cet arbitre saboteur.
Ironie du sort : il refait surface contre le Rwanda
Comme par hasard, cette rencontre contre le Rwanda sera aussi officiée par Yakhouba Keïta. Cet arbitre guinéen, international depuis 2004, avait dirigé son dernier match de l’Algérie face au Rwanda, à Blida. Le hasard en a voulu qu’il retrouve les Verts toujours face au Rwanda, quatre ans après avoir dirigé une affiche similaire, mais sur le sol algérien. L’autre hic, c’est que ce match rentrait aussi dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2010.
Il n’a plus dirigé de matches internationaux depuis le 11 octobre 2009
Yakhouba Keïta a payé cher sa prestation médiocre au stade Mustapha-Tchaker de Blida, le soir du 11 octobre 2009. Depuis ce match, où le Guinéen a fait parler son sifflet, il a été mis carrément au frigo par les responsables de la Commission d’arbitrage de la CAF de cette époque-là. Il n’a plus dirigé de matches internationaux même lors des éliminatoires de la CAN-2012 ou 2013. C’est pour dire que même s’il avait gardé son badge d’international, cet arbitre n’avait plus donné signe de vie durant ces échéances. Parfois, la CAF l’appelait pour les tours préliminaires des compétitions interclubs. Les deux seules exceptions sont deux matchs qu’il a dirigés pour les éliminatoires des jeux Olympiques 2012, Sierra Leone-Liberia et Maroc- RD Congo.
Seul contre 11 Algériens et 40 000 supporters
Yakhouba Keïta avait dirigé cette rencontre bizarrement. D’ailleurs, tout le monde était étonné de voir un arbitre international diriger un match aussi important des éliminatoires de la Coupe du monde d’une manière aussi stupide. Le Guinéen refusera deux buts valables à l’Equipe nationale. Un pour Saïfi, lorsque le juge assistant avait signalé une position de hors jeu imaginaire, en complicité avec Yakhouba. Le second, c’était le but de Antar Yahia. L’on se souvient que la balle avait franchi la ligne de but d’un mètre, mais l’arbitre n’avait pas bronché. Lors de ce match, il était généreux en distribuant plusieurs cartons aux Algériens, histoire d’affaiblir l’EN face à l’Egypte, au Cairo stadium.
Les Egyptiens l’avaient approché auparavant
Sa manière vicieuse d’arbitrer la rencontre était préméditée, pour priver l’Equipe d’Algérie d’une victoire large et donner la chance aux Egyptiens d’égaler les Algériens au goal average, sachant qu’un dernier match se jouera au Caire entre les deux équipes. En effet, son objectif était de priver l’EN d’une large victoire, car s’il avait été correct ce jour-là, l’Algérie se serait qualifiée en Coupe du monde, un certain samedi 14 novembre, et non quatre jours plus tard, à Oum Dourmane. Avant ce match, tous les supporters l’appréhendaient, car beaucoup de choses avaient été dites sur lui, notamment le fait d’avoir vécu en Egypte. Des informations avaient même fait état d’une approche par des gens influents du football égyptien, afin d’aider les Pharaons. Tout cela s’est révélé à la fin du match.
L’ESS et la JSMB victimes de son hostilité envers l’Algérie
L’hostilité de Yakhouba Keita envers les Algériens ne semble pas avoir de limites. Cette saison, lors des compétitions d’interclubs de la CAF, il a dirigé deux matchs de clubs algériens, celui de l’ES Sétif, à Ouagadougou, face à l’ASFA Yennega, où le club sétifien s’est incliné (2-1). Les Sétifiens avaient, en effet, longtemps contesté son arbitrage. Puis le match de la JSM Béjaïa face à l’ES Tunis, où Yakhouba Keïta avait été à sens unique, en sifflant un penalty imaginaire au profit des Tunisiens.