Yahia et Meghni, les meilleurs pour la fin ?

Yahia et Meghni, les meilleurs pour la fin ?
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Joueront, joueront pas ? Depuis le début de la compétition, les deux cadres de la sélection algérienne, Anthar Yahia et Mourad Meghni sont attendus comme les messies avant le quart de finale face à la Côté d’Ivoire.

Les deux Fennecs sont capables à eux seuls de faire basculer le sort d’une rencontre sur un coup de tête ou sur un crochet. C’est pourquoi, bon nombre d’observateurs ont du mal à croire que Saâdane puisse encore se passer de leurs services. Qui plus est pour le tour suivant qui verra les Verts défier l’actuelle meilleure formation africaine, la Côte-d’Ivoire.



Les Eléphants pourraient se faire surprendre par la fougue et l’audace d’un Meghni et la hargne d’un Yahia des grands jours. Rêvée par les supporters des deux camps, cette finale avant l’heure fera sans aucun doute la part belle aux techniciens.

La bonne affaire pour le Laziale, certainement l’un des Algériens les plus doués de sa génération. Le natif de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) aura à coeur également de briller à nouveau après deux mois très difficile au sein de son club.

Utilisé à mauvais escient par le coach romain, le champion du monde des moins de 17 ans, avec les Bleus, s’est contenté de faire tourner tranquillement le ballon au cours de ses vingt minutes de jeu face à l’Angola.

Visiblement en manque de fraîcheur, Meghni pourrait toutefois en une touche balle compenser sa déficience physique et servir idéalement ses attaquants. Les Ivoiriens en sont conscients, ce qui ne serait pas étonnant de les voir renforcer leur côté droit, le plus souvent desservi par le Laziale.

« Meghni est capable de vous mettre en difficulté sur un seul mouvement. Il est très redoutable et solide physiquement contrairement à ce que laisserait penser son gabarit. Je pense qu’il peut s’avérer décisif dans les trente derniers mètres adverses, notamment face à une défense lourde » expliquait le capitaine angolais, Carlos Kali, après la rencontre face à l’Algérie.

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