De retour en Bundesliga lors du dernier mercato d’hiver, le capitaine de la sélection nationale semble avoir retrouvé la sérénité, qu’il avait perdue lors de ses six mois passés en Arabie Saoudite.
A moins de 5 jours du match que livrera l’EN en Gambie, Anthar Yahia, qui s’est exprimé hier après-midi sur les ondes de radio Chaîne I, dira : «Le match face à la Gambie ne sera certainement pas facile pour nous. On sait ce qui nous attend là-bas et on espère être au rendez-vous. L’équipe gambienne actuelle a sans doute beaucoup changé par rapport à celle que j’ai affrontée en 2008. Néanmoins et vu mon expérience, je peux vous dire qu’en Afrique, il n’existe plus d’équipes dites petites. Il n’y a qu’à voir la Zambie qui a remporté avec brio la CAN, pour s’en rendre compte. On doit être vigilants.»
«Bienvenue à Cadamuro et Chalali»
En bon capitaine, Anthar Yahia tient à souhaiter la bienvenue aux deux nouveaux en sélection, en l’occurrence Liassine Cadamuro et Mohamed Chalali, qui découvriront dès demain l’ambiance des Verts. «Je ne connais pas personnellement ces deux joueurs, mais en tant qu’Algériens, je les ai suivis dans leurs championnats respectifs. Bien évidemment, je leur souhaite la bienvenue parmi nous. L’Algérie est leur pays, et si l’entraîneur a fait appel à eux, c’est qu’ils le méritent. En tout cas, on les aidera tous ensemble à bien s’intégrer dans le groupe.»
«Je n’ai pas à commenter la mise à l’écart de Ziani»
Appelé à donner son avis sur la non-convocation de son coéquipier et avant tout pote, Karim Ziani, pour ce déplacement en Gambie, Anthar Yahia ne se mouille pas : «Je ne suis pas habilité à donner mon point de vue concernant la non-convocation de Ziani ou d’un autre joueur», a-t-il précisé, avant de poursuivre : «Il y a un sélectionneur en place et c’est lui seul qui décide des joueurs qu’il veut retenir ou pas. C’est lui le responsable et je n’ai pas à m’interférer.» Pour autant, l’ancien sociétaire de Bochum ne manque pas de souligner que pour ce genre de rencontre en Afrique noire, l’expérience est vitale : «Oui, c’est clair qu’en Afrique, on a plus besoin de joueurs d’expérience. Les conditions qu’on trouvera là-bas seront assurément très différentes de celles de l’Europe. Maintenant, l’entraineur sait ce qu’il fait et on se doit de le respecter.»