«Nous n’avions pas le droit de perdre par trois face au Malawi»
Un commentaire sur le match ?
Les joueurs étaient amorphes sur le terrain certes, mais on ne peut pas les juger du moment qu’on n’a pas senti ce qu’ils ont senti eux. Les gens peuvent parler et critiquer le rendement des joueurs, mais ne pourront pas sentir ce que ces derniers ont enduré sur le terrain. C’est vrai qu’on est passés à côté, mais ce n’est pas la fin du monde.
Ce sera dur de se ressaisir, n’est-ce pas ?
Absolument, car cette chaleur sera toujours présente lors des autres matches qu’on jouera, mais on a tout de même le droit de perdre un match. Une bonne gifle comme celle-là peut nous secouer et nous remettre en question. On se parlera entre nous et nous allons nous motiver de nouveau pour aborder les deux autres matches avec plus de sérénité.
Mais cette lourde défaite risque-t-elle de secouer les fondements de l’équipe nationale ?
Si le match s’est joué dans des conditions différentes de celles d’aujourd’hui, la rencontre aurait pris une autre tournure, mais on peut relever la tête à condition de continuer de nous soutenir comme vous l’avez toujours fait et de ne nous pas nous tomber dessus. Si vous nous soutenez, cette équipe est capable de réaliser d’autres miracles, car on ne lâchera rien.
Au-delà de cette note d’optimisme, quel est le sentiment qui prévaut chez vous en ce moment précis ?
Je dirai que nous n’avions pas le droit de perdre par trois face au Malawi. C’est un manque de respect au peuple algérien.
Entretien réalisé par Nacym Djender