Yahia «Arrêtez de donner une fausse image de Benchikha»

Yahia «Arrêtez de donner une fausse image de Benchikha»
Malgré plusieurs absences, Anthar Yahia semble très optimiste avant d’affronter la République centrafricaine. Il parle aussi du nouveau sélectionneur national.

Vous êtes de retour, et vous devez être heureux après avoir raté le match face à la Tanzanie, non ?

Comme vous le dites, j’ai dû faire l’impasse sur le match de la Tanzanie pour cause de suspension, et aujourd’hui, je suis évidemment heureux, non seulement de rejouer mais également de retrouver l’Equipe nationale, ma deuxième famille.

Estimez-vous que le groupe est prêt pour le match de Bangui ?

Nous venons juste d’entamer la préparation, hier soir, et le groupe n’est pas encore au complet. Mais nous sommes tous prêts pour ce rendez-vous puisque tout le monde travaille en club. En tout cas, nous sommes dans l’obligation d’être prêts dans la mesure où il s’agit d’un match très important pour la qualification à la CAN 2012. Nous devons revenir avec un bon résultat de Bangui.

Vous semblez très optimiste alors que vous serez amoindris de plusieurs éléments clés, tels que Matmour, Ziani et autres Guedioura …

J’admets que l’absence d’un joueur clé est toujours pénalisante, mais je sais en revanche que nous possédons un groupe fort et soudé, dont plusieurs autres éléments ont acquis aujourd’hui une expérience assez suffisante pour leur permettre de pallier n’importe quelle absence. Et je crois que ceux qui vont remplacer les absents vont se donner à fond afin de justifier la confiance du coach.

Puisque vous parlez du coach, pouvez-vous nous dire comment vous avez trouvé votre nouvel entraîneur ?

(Il est un peu gêné, mais il finit par répondre ndrl). Tout le monde pose cette question, alors sachez qu’on est comme dans une caserne, on se lève à 6h du matin, on prend tous le petit déjeuner à la même heure et on est tous en tenue de combat, au garde-à-vous, comme des soldats. Non, je rigole bien sûr. C’est parce qu’on a tellement parlé de ça qu’on a fini par donner une fausse image au sélectionneur. Il n’est pas du tout comme vous dites, vous avez beaucoup exagéré. Nous avons trouvé quelqu’un d’humain qui n’a rien à voir avec l’image que la presse donne de lui. Il communique très bien avec les joueurs et on a bien senti qu’on est en face de quelqu’un de bien. Alors, s’il vous plaît, arrêtez de lui donner cette fausse image qui ne lui correspond guère.

Avez-vous senti un changement par rapport à l’époque de Saâdane ?

Nous l’avons rencontré, nous avons parlé avec lui et nous étions conscients d’être en face d’un entraîneur compétent, qui sait ce qu’il fait et qui maîtrise son sujet. Il communique bien et ses messages passent facilement. Il n’y a pas lieu de polémiquer.

Vous avez donc trouvé l’entraîneur auquel vous vous attendiez, c’est cela ?

Oui, et en ce qui concerne la discipline, je crois qu’il est tout à fait normal qu’il soit exigeant. Cela se passe ainsi dans toutes les sélections.

Vous espérez sans doute que les résultats de l’EN s’améliorent avec lui, non ?

Oui, c’est ce que tout le monde espère, mais ce n’est pas sa mission à lui seul. Nous sommes tous dans le même bateau et il est de notre devoir de l’aider et de lui faciliter les choses. Sa réussite est notre réussite et celle de toute l’Equipe nationale.

Parlons de votre prochain match. Apparemment, c’est un adversaire inconnu que vous allez affronter …

Tout ce que nous savons de cette équipe, c’est qu’elle a accroché un prétendant chez lui, le Maroc. Je crois que c’est suffisant pour nous mettre en garde. Donc, il ne faut pas la sous-estimer. Nous devons prendre cette équipe très au sérieux pour éviter toute mauvaise surprise à Bangui.

Il y a un nouveau venu dans votre groupe, il s’agit de Djabou. Le connaissez-vous ?

Je le connais comme ça, à travers les matchs du championnat algérien qu’on suit de temps à autre. Une chose est sûre, il n’est pas là par hasard. Maintenant, il doit confirmer ce qu’on pense de lui et justifier la confiance du sélectionneur. De notre côté, qu’il soit sûr de trouver auprès de nous le soutien dont il a besoin. L’occasion est propice pour lui, comme pour d’autres aussi, de prouver ce dont il est capable en l’absence de plusieurs titulaires.