Y aura-t-il d’observateurs étrangers à la présidentielle de 2019?

Y aura-t-il d’observateurs étrangers à la présidentielle de 2019?

Le gouvernement algérien a eu l’habitude -au cours de ces dernières années- d’inviter des observateurs appartenant aux différentes organisations internationales et régionales pour superviser les élections présidentielles et législatives, mais le flou semble planer sur cette question à quelques semaines de la présidentielle d’avril 2019.

Les autorités tiennent à associer des observateurs étrangers de manière à donner plus de garanties de transparences des élections qu’elles soient présidentielles ou législatives, et ce depuis les législatives de 2012.

Le but escompté étant bien entendu de donner plus de crédit aux résultats à l’échelle internationale ainsi qu’une réponse aux doutes constants de l’opposition sur les garanties de la transparence des différentes joutes électorales.

En effet, le  ministère des Affaires étrangères s’attèle à la veille de chaque échéance d’envoyer des invitations à des organismes internationaux et régionaux afin de dépêcher des observateurs en vue de superviser le processus électoral du début jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.

Les Instances invitées pour ces événements, l’on cite la Ligue des Etats arabes, l’Union africaine (UA), l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’Organisation des Nations Unis (ONU) et l’Union européenne (UE).

A la veille du prochain scrutin, l’Exécutif ne s’est toujours pas prononcé s’il compte à nouveau solliciter des organisations internationales pour participer à la surveillance de la présidentielle du 18 avril prochain, ou bien il va se contenter des mécanismes locaux de supervision, dont la Haute instance indépendance de surveillance des élections (HIISE) et la justice.

Hormis les observateurs européens qui signalent des cas d’irrégularités, les autres observateurs s’accordent à dire que le processus se déroule dans de bonnes conditions et dans la transparence.

Moussa. K.