World hapinees report 2018: l’Algérie à la 84e place dans le classement de l’ONU

World hapinees report 2018: l’Algérie à la 84e place dans le classement de l’ONU

Selon le sixième rapport de l’ONU rendu public ce mercredi 14mars sur le classement de 156 pays selon leur niveau de bonheur le « World hapiness report » l’Algérie est classée à la 84e place, faisant mieux que le Maroc à la 85e place, alors que la Tunisie arrive à la 111e place. Le Burundi occupe la tête du classement mondial.

Pour effectuer ce rapport, l’ONU se base sur l’échelle de Cantril, cette dernière consiste à interroger certains nombres de citoyens de chaque pays par rapport à leur appréciation de leur niveau de bonheur en donnant une note sur de 0 à 10. La note 0 correspond à « la pire vie possible pour l’individu » et 10 à « la meilleure vie possible ».

Ce rapport se base notamment sur diverses données telles que le PIB par habitant, les aides sociales, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté des choix de vie, la générosité, la corruption. Ces facteurs permettent de mesurer les différences de bonheur dans 75 % des cas.

Dans le Top 10 figurent tout de même les pays scandinaves,les plus heureux du monde et la Finlande en première place. Ensuite, la Norvège, Danemark, et l’islande suivis de La Suisse, les Pays-Bas, le Canada, la Nouvelle Zélande, la Suède et l’Australie complétant un total de 10 pays les plus heureux au monde.

Sur les 156 pays étudiés, nous trouvons encore une fois en queue de peloton l’Afrique est, par ailleurs, le pays africain le mieux classé est la Libye qui se trouve étonnement à la 70e place.

En outre, nous remarquons une grande subjectivité dans le rapport de l’ONU, puisqu’il est en grande partie fondé sur la perception des citoyens interrogés sur leur bonheur. De plus les échantillons interrogés sont généralement d’une taille modeste et tournent autour des mille individus pour la plupart des pays.

Pour ce sixième rapport de l’ONU est parvenue à établir une corrélation entre le bonheur de la population locale et celle des migrants. Quatre chapitres de l’étude leur sont d’ailleurs consacrés, l’accent est mis sur le lien fort qui existe entre le bonheur des individus nés dans le pays et celui des réfugiés, « La constatation la plus frappante du rapport est la cohérence remarquable entre le bonheur des immigrants et des locaux », a déclaré le professeur John Helliwell de l’Université de la Colombie-Britannique.