Workshop FCE : La méthode Kaizen Management au menu

Workshop FCE : La méthode Kaizen Management au menu

Le workshop organisé par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) hier à l’hôtel El Aurassi, n’a pas drainé beaucoup de monde du milieu d’affaires algérois.

Si l’état major du FCE, avec à sa tête Réda Hamiani, a brillé par son absence, seulement une vingtaine d’hommes d’affaires étaient présent à ce rendez-vous.

Pourtant, le thème de l’évènement à juste titre est intéressant. Il s’agit de la méthode japonaise de management des entreprises appelée «Kaizen management», qui signifie «changer en mieux».

Présentée par l’expert et universitaire japonais, M. Seiichi Fujita, ladite méthode de gestion est devenue mondialement célèbre grâce à son efficacité à résoudre les différents problèmes rencontrés au niveau des entreprises.

«Kaizen est une méthode pour faire le travail plus facilement, d’une manière plus efficace, et avec un coût très limité. Elle est très populaire et très utilisée dans l’industrie japonaise.

Il s’agit de former les travailleurs pour créer des idées. Je suis sur que vous pouvez utiliser cette méthode très facilement», nous a déclaré cet expert. Quels sont les concepts de base de cette fameuse méthode ?

Notre interlocuteur, nous a fait savoir qu’elle est axée sur le principe de favoriser les ressources humaines, avant de recourir aux moyens financiers pour résoudre les problèmes de l’entreprise.

«Elle permet ainsi de développer la compétitivité de l’entreprise par la réduction des coûts», explique-t-il plus loin. Cette méthode peut-elle être appliquée ici en Algérie ? lui demandons-nous.

La réponse de cet expert est affirmative : «Kaizen peut être facilement appliquée en Algérie et donner de bons résultats».

Et d’ajouter que les pouvoirs publics algériens doivent avoir une volonté visant la vulgarisation de cet concept, en l’enseignant, notamment, dans les universités, et expliquée dans des séminaires.

Car, explique-t-il, il s’agit d’une méthode ayant donné ses fruits au Japon, et peut aider les entreprises algériennes. «De notre côté, on est prêt à aider les Algériens dans ce sens», estime-t-il.