S’il y a bien un joueur algérien qui plaît fortement à Arsène Wenger, coach d’Arsenal, c’est bien Nabil Bentaleb. Ce dernier, véritable révélation des Spurs lors de la 2e moitié de la saison dernière, a réussi à taper dans l’œil du technicien français qui raffole des joueurs de sa trempe, notamment en raison de sa simplicité dans le jeu et sa capacité à se projeter rapidement vers l’avant. Son jeune âge (19 ans) a aussi attiré le manager des Gunners, connu pour sa politique visant à promouvoir les jeunes joueurs. Des rapports de presse britanniques avaient déjà révélé, avant même le début du Mondial, que Wenger suivait de près Bentaleb et serait plus qu’intéressé de l’avoir avec lui au club.
Le fait qu’il appartienne au club rival l’en a dissuadé
Malheureusement pour Wenger, son intérêt pour le milieu de terrain algérien s’arrête là, puisque comme tout le monde le sait, Arsenal et Tottenham sont des rivaux et deux clubs ennemis. Aucun joueur ne passe directement de l’un à l’autre, en raison de cette rivalité ancestrale, notamment vis-à-vis des supporters des deux camps. Wenger l’a d’ailleurs bien souligné jeudi dernier lorsqu’il avait donné son avis sur la sélection algérienne sur le plateau de beIN Sports Arabia. «Sur l’ensemble du tournoi, vous avez montré beaucoup de bonnes choses (s’adressant aux joueurs algériens). Malheureusement, vous avez un joueur algérien qui évolue à Tottenham (Ndlr, Bentaleb), un club rival à Arsenal, sinon… », a-t-il dit.