Les premiers métiers apparus suite à l’introduction des TIC en Algérie sont l’employé de cybercafé et le vendeur d’accessoires de téléphonie mobile.
Au moment où des métiers disparaissent sous l’effet des mutations que connaît notre pays, d’autres font leur apparition dans tous les secteurs, notamment les tout nouveaux, comme les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Il faut dire que la spécialisation au travail se généralise de plus en plus.
A titre d’exemple, l’informaticien a des tâches bien précises aujourd’hui au sein de l’entreprise : soit il s’occupe de la maintenance, soit il est chargé de la gestion du réseau ou du développement de programmes informatiques.
Bien évidemment, chacune des tâches correspond à un métier à part entière. Mais quelles sont les professions nées des changements qu’a connus l’économie nationale, ces dernières années ? Comme il est difficile de les énumérer toutes, l’on va s’intéresser à celles du secteur des TIC. Un secteur qui emploie entre 200 000 et 300 000 personnes, selon certaines estimations. Les premiers métiers apparus suite à l’introduction des TIC dans notre pays sont l’employé de cybercafé et le vendeur d’accessoires de téléphonie mobile. C’est que les cybercafés et les boutiques de vente de téléphones portables ont poussé comme des champignons dès l’avènement de l’Internet et de la téléphonie mobile au début de la décennie 2000. Le besoin de recruter une main-d’œuvre spécialisée s’est fait tout de suite ressentir. Mais comme il s’agissait d’un créneau nouveau, les employeurs ont été contraints de former au préalable leurs nouveaux employés qui se comptaient principalement parmi les diplômés universitaires.
Au fil des années, de nouvelles technologies ont été introduites et de nouveaux métiers ont ainsi vu le jour, à l’instar du Webmaster, de l’infographe, du réparateur de téléphones mobiles, de l’administrateur réseau, du télévendeur et du développeur de logiciels, entre autres. Pour les exercer, les entreprises n’étaient pas très exigeantes au début. Elles demandaient juste aux postulants d’avoir quelques notions en informatique. Au retour, elles leur proposaient des salaires tout juste moyens.
Mais les choses ont changé avec le temps. Aujourd’hui, les infographes, les Webmasters ou les administrateurs réseau sont très bien rémunérés. La raison ? Elle est toute simple : la demande dépasse de loin l’offre. En effet, les entreprises peinent à trouver sur le marché du travail la main-d’œuvre qu’elles cherchent sachant que les diplômés en infographie, en gestion des sites Internet et des réseaux informatiques sont peu nombreux.
Kamel Imarazène