Houari, comment se déroule la préparation du match contre le CSC ?
Tout se déroule le plus normalement du monde. Nous avons bénéficié d’une journée de repos vendredi, tout en reprenant le chemin des entraînements cet après-midi, afin de poursuivre la préparation du CSC samedi prochain (entretien réalisé hier matin, ndlr).
Cette halte a-t-elle été bénéfique pour le groupe, après une série de résultats négatifs ?
Absolument, car c’était très important pour nous de souffler un peu. Nous n’avons plus le droit à l’erreur, quelle que soit l’identité de l’équipe en face. Il nous faudra quitter la zone rouge, avant la fin de la saison.
Comment expliquez-vous les cinq défaites d’affilée ?
Sincèrement, plusieurs paramètres ont été derrière cette déconvenue. En plus d’avoir livré de mauvais matchs, l’absence de plusieurs cadres, pour cause de blessures, ainsi que le manque de motivation financière ont fait en sorte d’aggraver notre cas. C’est ce qui explique notre classement actuel.
Certains affirment que le secteur offensif est le maillon faible du WAT. Pour un attaquant, êtes-vous d’accord sur ce point ?
Je ne pense pas que l’attaque est le seul secteur responsable de la mauvaise passe actuelle, car il ne faut pas oublier qu’on encaisse souvent un ou deux buts, avant même la fin de la première période. Ce qui met beaucoup en confiance l’équipe adverse, contrairement à nous. Nos attaquants sont moins concentrés dans le dernier geste.
Mais il faut bien reconnaître que les attaquants widadis gâchent souvent des occasions franches de scorer, n’est-ce pas ?
Bien sûr que c’est une réalité, mais un attaquant a besoin aussi de confiance pour trouver ses marques sur le terrain. Aussi, la situation actuelle du club fait en sorte que l’équipe démarre les rencontres sous une terrible pression, en commettant des fautes largement évitables, que ce soit en défense ou en attaque.
Lors du récent match d’application face aux U21, vous avez brillé en inscrivant un triplé. On imagine que c’est excellent pour la confiance…
Absolument, car j’avais vraiment besoin de retrouver mes sensations de buteur. Même si on a joué un simple match d’application face aux espoirs, je suis très content de mon rendement, en espérant que cela va convaincre l’entraîneur pour me donner la chance d’évoluer dans le onze rentrant lors de la réception du CSC.
Après deux ans au WAT, on a l’impression que vous n’avez pas encore franchi le palier entre la catégorie espoirs et seniors…
Vous avez, certes, raison, car le staff me considère toujours comme un jeune joueur, alors que dans ma tête, je veux être considéré comme un joueur senior qui a un rôle important dans cette équipe. J’ai besoin de sentir la confiance de mes entraîneurs, en enchaînant les matchs, afin d’acquérir plus d’expérience.
Sincèrement, êtes-vous plus performant comme attaquant de pointe ou ailier ?
Je préfère évoluer comme attaquant de pointe, comme c’était le cas lors du dernier match amical, au cours duquel j’ai inscrit un triplé. Le fait d’évoluer comme un vrai 9 me permet de me concentrer plus devant les bois, au lieu de jouer comme ailier, en étant contraint de faire un travail défensif.
Avec la probable sanction de Ghazali et Bennaï, vous avez forcément une belle carte à jouer en cette fin de saison…
Pour être franc avec vous, j’espère m’imposer comme titulaire, même en présence de Ghazali et Bennaï, car l’équipe a besoin de l’aide de tout le monde. Maintenant, je travaille toujours très dur avec l’espoir de démarrer les matchs dans le onze de départ et contribuer activement au maintien du WAT parmi l’élite.
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La 2e Région militaire au menu des Widadis
Afin de mieux préparer la réception du CSC, samedi prochain, pour le compte de la 26e journée du championnat, le coach Benyellès a programmé une joute amicale, cet après-midi, face à la sélection de la 2e Région militaire, au stade Birouana. Un vrai test pour les Tlemcéniens face à une équipe qualifiée pour la finale de la Coupe d’Algérie.
