Soulagé mais surtout comblé de joie par la qualification des Fennecs pour la prochaine Coupe du monde, l’ancien international, Kheireddine Kherris, actuellement entraîneur-adjoint du WAT, son club de toujours, a accepté de revenir avec nous sur l’actualité footballistique, avant un match décisif qui attend le club phare des Zianides face à Hadjout demain, pour le compte de la douzième journée du championnat…
«Il faut sortir rapidement de cette mauvaise passe»
Alors que le WAT reste sur une série de trois matchs de suite sans succès, Kherris demeure, néanmoins, confiant des qualités du groupe widadi pour mettre fin à ce passage à vide. «Il faut bien reconnaître que nous sommes moins bien ces derniers matches, mais sans perdre confiance, car nous avons les moyens de renouer avec les succès, et cela passe par une prise de conscience et de confiance, tout en ayant un fort mental».
«Il ne faut surtout pas sous-estimer Hadjout»
Si les supporteurs widadis espèrent une large victoire des Bleu et Blanc demain, face à Hadjout, le coach tlemcenien, quant à lui, s’attend à un match assez disputé : «Il faudra faire preuve de beaucoup de patience tout en s’organisant bien sur le terrain, car il ne faut surtout pas sous-estimer notre adversaire, qui reste sur 5 matchs sans défaite, et qui va tenter de repartir avec un résultat positif de Tlemcen.»
«Aucun club n’est champion au mois de novembre !»
Contrairement à certains pessimistes qui ont d’ores et déjà écarté le WAT de la lutte pour l’accession, après sa récente mauvaise passe, l’ancien latéral droit est toujours confiant de voir son club de cœur retrouver l’élite en fin de saison : «Jusqu’à preuve du contraire, aucun club n’est sacré champion dès le mois de novembre, et c’est pour cela qu’il faut poursuivre le travail, en essayant de monter en puissance. J’ai déjà discuté avec les joueurs et surtout les anciens, en leur rappelant que même en 2008, nous avons eu quelques faux pas, même s’il faut bien reconnaître qu’on avait une meilleure équipe à l’époque, en ayant la chance de jouer ensemble depuis 2 ou 3 ans.»
«Une grande fierté de voir l’EN au Brésil»
Ancien joueur international des années 90, Kherris a toujours du mal à cacher ses émotions au moment d’évoquer l’EN, en ne cachant pas son bonheur de voir les coéquipiers de Madjid Bougherra obtenir la qualification pour la Coupe du monde 2014 : «C’est un grand moment de bonheur pour tout le peuple algérien, et je tiens à féliciter en particulier ceux qui ont collaboré pour rendre ce rêve réalité. J’espère qu’on va profiter de cette euphorie, pour mettre plus de moyens dans le football, vu la nécessité d’avoir des centres de formation pour assurer la continuité dans les années à venir.»
«On a l’équipe pour passer la phase des poules»
Très ambitieux, Kherris n’a pas hésité à nous confier qu’il voit bel et bien l’EN créer la grande sensation au brésil en passant le premier tour : «Avant même de connaître le tirage au sort, je suis très confiant quant à nos chances de passer la phase des poules au Mondial. Nous avons une génération en or, espérons juste que nos joueurs seront au top de leur forme en mai, pour permettre au sélectionneur de convoquer les meilleurs.»
«J’ai un grand respect pour Halilhodzic»
Avant de finir, le jeune technicien a tenu à rendre un hommage particulier au sélectionneur national, Vahid Halilhodzic : «C’est une forte et grande personnalité, mais aussi un immense bosseur. J’étais parmi les premiers à le défendre après le fiasco de la Coupe d’Afrique, et il faut donc laisser ce grand technicien poursuivre son travail, en ayant la ferme certitude que les Ivoiriens regrettent toujours son départ.»